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Dans les cartons des Dé-Managers : #60

Antépénultième de la saison et mondialisation: l'Espagne, un tour chez Tom Sawyer, la vraie valeur des corners, le romantico-humaniste Jean-Marc Furlan, un but à la Messi et le pressing du Barça. Un truc de ouf malade.

Auteur : Les Dé-Managers le 12 Mai 2015

 

 

Changements de dispositifs ou de joueurs, batailles philosophiques et stratégiques, échecs et réussites… Chaque semaine, les quatre Dé-Managers proposent leurs billets d’humeur.


* * *

 

Catalans souriants, Madrilènes de verre

Christophe Kuchly – Cela aura mis un peu plus de temps qu’ailleurs mais c’est désormais quasiment acquis: le FC Barcelone sera champion d’Espagne. Une issue plutôt logique vu le déroulement de la saison et surtout sa fin, aucun adversaire n’ayant eu la régularité suffisante pour contrarier les Catalans. Et l’histoire retiendra que c’est entre deux matches de Ligue des champions que la balance a définitivement penché en faveur du plus en forme.

 

Commencée sans Luis Suarez, ce qui a notamment permis à Munir d’être titulaire et ensuite appelé en sélection (il est désormais avec la réserve, très proche d’être reléguée de deuxième division malgré Halilovic, Samper, Dongou et Sandro, lui aussi vu avec les A à l’époque), la saison a évolué dans le bon sens, entre renouveau de Dani Alves et Gerard Piqué, explosion d’Ivan Rakitic et intégration de l'avant-centre uruguayen. Avec Neymar et Lionel Messi, il forme ce qui peut légitimement être vu comme le trio d’attaque le plus talentueux de l’histoire du football. Forcément, cela aide à marquer des buts même quand le jeu n’est pas flamboyant.

 

 

 

 

Samedi, face à la Real Sociedad, ce fut le cas: rien de fabuleux sur le terrain mais suffisamment d’occasions créées pour qu’une finisse par rentrer. L’adversaire du jour arque un peu plus de points depuis l’arrivée de David Moyes mais y a perdu une partie de son style espagnol. Peu d’espaces offerts mais pas de grandes envolées non plus, ce qui limite les chances de faire tourner le match une fois qu’on a craqué. Malgré Carlos Vela, qui reste un joueur de classe.

 

Côté madrilène, on n’a pas eu beaucoup de chance: trois montants, un adversaire en réussite et un penalty raté, contre Valence (2-2). Mais on n’a rien fait non plus pour éviter le pile ou face permanent qu’est le fait de jouer avec un milieu porté autant vers l’avant face à une équipe qui se projette aussi vite en retour. Kroos-Isco-James en soutien de Ronaldo-Hernandez-Bale, ça fait formation de jeux vidéo (ou équipe-type des internautes). Sur le terrain, ça donne un surnombre à 25 mètres de la surface adverse mais un gros trou dans l’axe à la perte du ballon. La sortie sur blessure de Toni Kroos, remplacé par Asier Illarramendi, a peut-être aidé à stabiliser tout ça… quoique.

 

En faisant entrer Marcelo et Dani Carvajal à la pause, Carlo Ancelotti a encore plus renforcé l’aspect offensif, sans plus subir pour autant. Comme souvent en pareil cas, une logique émerge: quand on a un énorme talent offensif et que l’adversaire a un avantage conséquent, celui-ci ne prend plus le risque de contrer car le jeu n’en vaut pas la chandelle. Le Real n’a pas besoin d’être équilibré pour gagner, l’entraîneur italien ayant prouvé qu’un 4-3-3 avec des numéro 8 et ailiers au milieu peut causer plus de problème à l’autre qu’à soi. Mais l’équilibre est fragile et les demandes énormes.

 

Une fois revenu à 2-1 puis, beaucoup plus, à 2-2, les Madrilènes ont de nouveau dû affronter des contres, seulement gâchés par la maladresse d’Alvaro Negredo. La preuve que le potentiel pour fragiliser le système était toujours là, simplement pas exploité. Pas forcément une bonne nouvelle avant d’affronter la Juventus, mieux pourvue à tous les postes que les Valencians. L’aller a montré que renforcer le milieu avec un défenseur pouvait briser la dynamique. Cette rencontre de championnat a rappelé que le risque ne paye pas toujours. Et s’il n’y aura pas José Gaya pour centrer et Diego Alves pour stopper des penalties, jouer dans le dos d’un trio Pirlo-Pogba-Marchisio est bien compliqué.

 

 

 

 

La MLS, c’est pas encore le Brésil

Julien Momont – L'histoire retiendra que le premier derby de l'histoire de New York, entre les Red Bulls (qui jouent en fait dans le New Jersey) et City, la filiale du club de Manchester, a été remporté par les taureaux (2-1). Elle effacera certainement assez vite de ses registres la qualité oubliable de la rencontre, qui en dit toutefois beaucoup sur l'état actuel de la Major League Soccer, annoncée comme LE championnat majeur du futur.

 

 

 

 

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le niveau reste très inégal, à la fois entre équipes et au sein d'un même effectif. Les deux nouvelles franchises de cette saison, Orlando City et surtout New York City, connaissent quelques difficultés sur le terrain. On ne construit pas une équipe et une cohésion de groupe en un jour. Leurs têtes d'affiche respectives, Kaka et David Villa, sont plutôt mal entourées. Dimanche soir, on n'a pratiquement pas vu le second, sevré de ballons. À l'inverse, les Red Bulls ont affiché de meilleures vertus et enchaînements collectifs, même réduits à dix pendant cinquante-cinq minutes.

 

La MLS a suffisamment progressé pour que les joueurs venus d'Europe, plutôt sur la pente descendante il est vrai, ne marchent pas sur le championnat (hormis peut-être le redoutable duo de Seattle Clint Dempsey-Obafemi Martins). Tactiquement, toutefois, les lacunes organisationnelles, notamment sur le plan défensif, restent importantes, surtout couplées à des erreurs dignes de joueurs amateurs. Techniquement, là aussi, c'est très disparate, dans un championnat où l'on assiste le plus souvent à des duels physiques. Le rythme peut être emballant, comme pendant la majeure partie de Toronto-Houston (1-2) dimanche, mais aussi très, très mou, à l'image de Montréal-Portland (1-2) la veille.

 

La route est encore longue, même si l'arrivée de joueurs encore dans la force de l'âge, à l'image de l'Italien Sebastian Giovinco à Toronto, est une marque de progrès. Les académies fleurissent, laissant espérer l'émergence de nouvelles générations locales prometteuses. C'est par cette voie, plutôt qu'avec l'arrivée massive d'étrangers au niveau parfois incertain, que la qualité globale de la MLS s'élèvera. Jusqu'à peut-être concurrencer, un jour, les championnats européens.

 

 

 

 

On a aimé

 

Le positionnement d’Aleix Vidal en tant que latéral pour le FC Séville face à la Fiorentina (3-0). Ancien ailier désormais milieu offensif hybride dans le système avec deux récupérateurs et trois meneurs d’Unai Emery, il a marqué deux fois en offrant à ses partenaires les combinaisons offensives dans les petits espaces de celui qui est habitué à jouer plus haut. Une fois l’écart fait, il est ensuite retourné à sa place, laissant Coke reprendre le couloir droit et faisant la passe décisive (involontaire) pour Kevin Gameiro sur le dernier but.

 

Les attaques rapides assassines du Stade Malherbe de Caen contre Lyon (3-0). La vitesse des joueurs de couloir normands (Bazile, Lemar, Nangis, Koita...) est décidément dévastatrice, surtout quand elle est accompagnée par les projections incessantes de N'Golo Kanté, à l'abattage impressionnant, et la technique de Nicolas Bénézet, qu'on aimerait voir briller autant hors des grands rendez-vous.

 

Le rythme effréné d'Independiente-Boca Juniors (1-1), dimanche soir. Avant d'enchaîner un troisième Superclasico en une dizaine de jours, jeudi soir, le leader du championnat argentin, a souffert face à la rapidité et à la fluidité des attaques adverses, orchestrées par Federico Mancuello – qui figure dans la pré-liste argentine pour la Copa America. Et tant pis si, au fil du temps, le match est devenu une succession de raids individuels.

 

Le pressing intense exercé par River Plate contre les Xeneizes, toujours, jeudi dernier en huitième de finale aller de la Copa Libertadores. Les hommes de Marcelo Gallardo ont pris une (petite) option sur la qualification (1-0), et ils ont surtout affiché de bien meilleures dispositions que quatre jours plus tôt en championnat.

 

La première heure animée et ouverte entre Toronto et Houston (1-2), qui a vu les Canadiens de Giovinco, Altidore, Cheyrou, Bradley et Perquis souffrir face aux contres éclairs menés par le Dynamo de DaMarcus Beasley, plutôt solide défensivement. Comme quoi, les noms ne font pas tout en MLS.

 

 

 

 

On ne sait pas trop

 

S’il faut féliciter Pep Guardiola d’avoir rapidement changé son dispositif tactique contre le Barça ou lui reprocher une approche suicidaire. À la notion de +1 permanent dans l’équilibre défense-attaque, lui a choisi l’égalité numérique. Une défense à trois face à un 4-3-3 qui aurait pu coûter des buts mais aussi en apporter. Même si son plan de jeu fut plus conservateur par la suite, il est resté fidèle à ses idées malgré l’absence de trois des quatre éléments clé du système: David Alaba, le polyvalent, Javi Martinez, le transmetteur, et Arjen Robben, le déstabilisateur. Seul Thiago était là pour occuper l’un de ces postes aux caractéristiques hybrides dont le système Guardiola a besoin, et dont les emblèmes n’ont presque pas d’équivalents. Il y a tout de même un échec, prévisible vu la force de l’adversaire, et forcément plus grand quand l’objectif est de faire plutôt que de défaire.

 

Le hold up de Swansea à l'Emirates contre Arsenal (1-0). Ultra-prudents, quasiment inoffensifs, les Gallois ont réalisé le coup parfait grâce à une organisation remarquable, sans faille pendant une heure, la maladresse londonienne ensuite, et l'efficacité de Bafétimbi Gomis, validée par la Goal Line Technology. Non pas que l'on soit supporter des Gunners et que l'on rejette les plans défensifs parfaitement menés. On espère juste que cela ne donnera pas des idées à d'autres.

 

 

 

On n'a pas aimé

 

Le match à deux tirs de Schalke 04 à Cologne (0-2). Roberto Di Matteo ne transcende pas une équipe restée muette cinq fois sur ses sept dernières rencontres malgré Farfan, Draxler, Meyer et Huntelaar. Sam et Boateng, eux, ont été mis dehors. L’espoir d’être européen demeure surtout car personne ne se dégage derrière les quatre premiers.

 

Une dizaine de jours après sa défaite en finale de la Ligue des champions de la CONCACAF, l'Impact de Montréal a livré une prestation insipide face à Portland (1-2). L'ancien Stéphanois Ignacio Piatti n'a pour une fois pas vraiment éclairé la rencontre de sa technique face à des Timbers dynamiques dans l'entrejeu, autour d'un improbable trio colombiano-libériano-argentin Chara-Nagbe-Valeri.

 

La lenteur tortuesque de Rickie Lambert face à Chelsea. On la connaissait déjà, mais quand on a vu Jordan Henderson halluciner sur une tentative d’accélération de son compatriote et coéquipier à Liverpool, on a eu de la peine pour l’ancien milieu de Sunderland. Sa passe en profondeur était parfaite... Les Reds sont finalement allés chercher le nul à Stamford Bridge (1-1).

 

Le jeu long aléatoire de Guingamp, alors que le face à face Beauvue-Maxwell sur l’aile droite offrait aux Bretons un duel favorable. La supériorité du Guadeloupéen dans le jeu de tête aurait dû aimanter les ballons aériens de ses défenseurs centraux, à l’instar de Raul Garcia à l’Atlético Madrid. Au lieu de ça, les Guingampais ont souvent visé l’axe, où Thiago Silva et Marquinhos se sont régalés.

 

 

 

 

L'infographie de la semaine

 

Les corners sont-ils aussi “intéressants” que Christian Jeanpierre voudrait nous le faire croire? Pas vraiment, si l’on en croit ces deux graphiques tirés du Washington Post. Le premier illustre la rareté du nombre de buts (en rouge) et de tirs (orange) issus de corners. Le second, le nombre de contre-attaques, tirs et buts concédés par une équipe après un corner.

 

 

 

 

 

 

 

Les déclas

 

"Les consignes, je les prends, mais j’estime qu’on est des grandes personnes. Un coach, c’est pas comme un prof à l’école qui va dire «faut faire ci, demain vous devez faire ça!» On est grands, on sait ce qu’on a à faire."

Eden Hazard a une conception minimaliste du métier d’entraîneur, dans une interview à So Foot.

 

"Au départ, je me dis un truc tout bête: si tu prends le ballon à la 1re minute et que tu le rends à la 100e, tu obtiens au moins le match nul. 85% de mon travail, c’est la créativité, cette idée que le football est comme une partition musicale qu’il faut s’entraîner à jouer. (...) Une équipe défensive peut gagner pendant quelque temps mais à long terme, tout le monde veut l’excellence: le succès et le spectacle. Et une équipe défensive ne peut pas se mettre à produire du jeu du jour au lendemain. Ça prend des mois et des mois. C’est une aberration dans la culture du foot français pour qui jouer est souvent synonyme de défaite. Mais c’est ma philosophie: quand on défend beaucoup, on ne peut gagner qu’à court terme. (...) Si j’entraînais une sélection nationale, ce serait différent. Là ne compte que la réussite pendant une compétition, sur huit matches. Il faut un résultat tout de suite. Je comprends très bien que le Brésil ait été sacré champion du monde avec trois défenseurs centraux. J’aurais fait pareil."

Jean-Marc Furlan, dans une interview à Rue89 en 2013. On la ressort, parce qu’il va faire beaucoup de bien à la Ligue 1 la saison prochaine.

 

“L’essentiel dans le sport, ce n’est pas la victoire. Quand j’entends des phrases comme «Une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne» ou «il n’y a que la victoire qui compte», je deviens fou. Qui a inventé ces phrases? Ça veut dire, quoi? On est sept milliards sur Terre et tous ceux qui n’ont pas gagné n’ont qu’à se suicider, c’est ça?”

Jean-Marc Furlan, toujours.

 

 

 

 

La vidéo de la semaine

 

 

 

La fin de match vous a fait oublier tout le reste? Il y a pourtant beaucoup à dire sur la qualité du pressing barcelonais. Et même les Bavarois, qui savent pourtant ressortir proprement les ballons, ne se sont pas pas amusés face à ces lapins Duracell leur courant droit dessus à toute vitesse.

 

 

 

 

Le bonus

 

Facile le but de Messi contre le Bayern. La preuve, Franco Brienza a mis quasiment le même ce week-end.

 

 

 

 

La revue de presse (presque) anglophone

 

Carlo Ancelotti le pragmatique est à deux matches de devenir l’entraîneur le plus titré en Ligue des champions. Le fruit de son adaptabilité.

 

Analyse tactique des difficultés de Manchester United face à des blocs adverses bas.

 

Analyse de l’évolution offensive du FC Barcelone, qui a aussi des répercussions positives défensivement.

 

Qu’est-ce que la data nous dit vraiment sur le football, et qu’est-ce qu’elle ne nous dit pas?

 

Cinq exemples de rencontres dans lesquelles les adversaires du Barça ont tenté de le battre à son propre jeu.

 

Le Special One anglais s’appelle Eddie Howe, et il vient de faire monter Bournemouth en Premier League.

 

Si vous ne connaissez pas encore Matias Kranevitter, lisez vite ce portrait pour briller en société quand les grands d’Europe se l’arracheront.

 

 

 

 

Réactions

  • magnus le 12/05/2015 à 12h07
    Javi Martinez n'était pas disponible pour le match aller face au Barça? Il a joué le match de coiffeurs en Bundesliga le week-end précédent.

  • Vel Coyote le 12/05/2015 à 13h57
    "le romantico-humaniste Jean-Marc Furlan"

    Sans oublier beaufo-généticien quand même.

    Sinon la MLS, à chaque fois que je tombe dessus, ça reste quand même très approximatif malgré le marketing soigné qui veut nous faire croire en de gros progrès.
    Si j'étais un joueur plus au niveau pour mon standing habituel de club européen, je filerais sans hésiter en Argentine ou au Brésil plutôt qu'en MLS, à la Trez, pour relever un défi au milieu de clubs et d'ambiances mythiques qui te donnent encore envie de te surpasser, ce que je ne peut pas croire pour un Villa à NY ou autre.

  • Charterhouse11 le 12/05/2015 à 14h42
    "la Major League Soccer, annoncée comme LE championnat majeur du futur."
    *******

    Je regarde très peu de MLS (moins de 5 matchs et encore), mais à chaque fois, c'est comme Vel Coyote, je trouve que tout est d'un niveau très moyen. Tactiquement, je trouve ca assez faible, mais techniquement c'est vraiment pas ca (bon, l'expression "controle américain" veut bien dire ce que ca veut dire). Jimmy Briand ferait un malheur là bas.

    Championnat majeur du futur donc. Pourquoi pas. Mais alors du futur très très lointain.

    Par contre, curieux de voir Giovinco là bas...

  • osvaldo piazzolla le 12/05/2015 à 17h21
    Moi j'applaudis à l'intérêt des démanagers à d'autres championnats que les plus gros (qu'ils soient du futur, du passé ou du présent), précisément dans une démarche de microhistoire anti-héroïque, il y a beaucoup à apprendre tactiquement, économiquement, politiquement, socialement, culturellement de footballs différents. ça serait même un reproche (constructif!) que je pourrais leur faire en général: se focaliser sur ce qu'il ya de (censément) meilleur nuit à la capacité d'analyse.

  • Troglodyt le 12/05/2015 à 18h32
    Juste pour vous dire que je vous ai lus, et que le graphique sur les corners est l'une des statistiques les plus intéressantes depuis longtemps. Continuez.

  • Yohan Cowboy le 12/05/2015 à 18h55
    Charterhouse11
    aujourd'hui à 14h42
    ----

    Le responsable de la MLS table sur 2022 pour faire partie des meilleurs championnats du monde, j'aurais sûrement dû préciser.

    Quant à Giovinco, je n'ai vu qu'un seul de ses matchs, le dernier contre Houston donc, et c'était vraiment pas terrible.

  • sansai le 13/05/2015 à 14h20
    Oui ben 7 ans, ce sera pas de trop. Il y a du boulot.
    Je me suis frappé le match Philadelphie vs. d'Aristeguieta vs. NE Revolution : en dehors de Sébastien Le Toux qui avait quelque chose de plus que les autres dans la conception et la réalisation du jeu de passes, c'était toujours aussi faible (quoique plus rigoureux défensivement que ce à quoi la MLS m'avait habitué, mais non sans moments collectivement affligeants, avec des axes pas protégés, des rushs plein axe qui passaient comme dans du beurre...).

    Passes dans le mauvais sens, dans le mauvais tempo, les défenseurs qui se faisaient facilement enfermer faute de disponibilité de leurs partenaires, beaucoup de ballons perdus dans des zones basses et dangereuses, et très peu d'enchaînements collectifs. La moindre tentative de relance au sol se soldait par une perte de balle rapide et finalement c'est en portant le ballon qu'ils arrivaient le mieux à gagner du terrain.

    Accessoirement, ça m'avait rendu d'autant plus dubitatif sur l'intérêt de ce prêt pour Aristeguieta. Je sais pas trop ce qu'on attend d'une expérience dans un tel contexte de jeu.

La revue des Cahiers du football