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Dans les cartons des Dé-Managers : #50

Bas Dost sur le toit du monde, David Silva face au Barça, Lionel Messi par Paul Scholes, Xavi, Jamie Carragher vs. Thierry Henry et un noir buteur au Pays basque pour une semaine très espagnole.

Auteur : Les Dé-Managers le 24 Fev 2015

 

 

Changements de dispositifs ou de joueurs, batailles philosophiques et stratégiques, échecs et réussites… Chaque semaine, les quatre Dé-Managers proposent leurs billets d’humeur.


* * *

 

All about that Bas (Dost)

Christophe Kuchly – En ce moment, il réussit à peu près tout ce qu’il tente. Bas Dost – et non pas Das Bost, qui ferait ceci dit un joli mot allemand – est sur une improbable série de buts: depuis début décembre, il a marqué treize fois. En Bundesliga, il est à un but toutes les soixante-six minutes cette saison, un chiffre quasiment impossible à tenir toute une année, mais qui rappelle son exercice 2011/12, terminé avec trente-deux buts en trente-quatre matches avec Heerenveen. Comme la formation néerlandaise en son temps, Wolfsbourg est l’une des équipes les plus offensives d’un championnat qui l’est tout autant. Mais comment Dost marque-t-il et pourquoi autant?

 

Le premier but de sa saison arrive face à Hanovre: seul au deuxième poteau sur un contre, sans avoir trop besoin de se démarquer, il profite d’un centre de Perisic pour marquer de près de la tête. Face à Cologne, sur un centre de Jung dans la surface, il passe devant son défenseur et conclut encore de la tête. Après la trêve, c’est l’explosion, avec un doublé contre le Bayern comme déclencheur. Sur le premier but, seul en pointe, il profite d’une perte de balle adverse, ajuste son déplacement pour ne pas être hors-jeu (il n’y a plus de défense) et remporte son duel d’un plat du pied. Puis, sur un coup franc repoussé, il refait la lucarne d’une volée de l’extér' à l’orée de la surface. Beau mais un peu chanceux.
 

 


 


Vient ensuite Hoffenheim, où il feinte son défenseur sur un centre de Schürrle, passe dans son dos et tend son pied à propos, puis le fameux quadruplé contre Leverkusen: abandonné, il commence d’une tête sur un centre de Vieirinha, dévie ensuite de l’extérieur celui à ras de terre de De Bruyne, avant de couper au sol puis en l’air ceux de Rodriguez et Vierinha, en extension comme le premier. Deux ballons qui traînent dans la surface gonflent finalement son total contre le Herta.


L’improbable but contre le Bayern écarté, tous les autres se ressemblent. Hormis face au Sporting en Ligue Europa, où il ouvre le score en prenant la profondeur avant de faire un pointu, il ne contrôle pas. Et s’il est grand, son mètre quatre-vingt-seize lui sert surtout au moment de tendre la jambe (le deuxième contre le Sporting sera un autre “tacle offensif”), une seule réalisation venant d’un duel aérien gagné. Tout est dans le déplacement pour se dégager du défenseur ou surgir devant lui, la proximité avec la cage rendant le geste final assez facile pour un bon attaquant.


Depuis plusieurs années, on annonce la mort du renard des surfaces. Bas Dost est pourtant la preuve que ce style perdurera tant qu’il sera mis dans le bon environnement. Wolfsbourg, qui n’a rien à envier à beaucoup de clubs encore en lice en Ligue des champions, a surtout une spécificité, outre beaucoup tenter sa chance: savoir entourer son seul attaquant de pointe de ce qui est peut-être le meilleur assemblage de centreurs au monde. Les nombreux noms cités plus haut – ce qui montre qu’il n’existe pas de circuit unique même si De Bruyne distribue le caviar en grande quantité – en envoient dix-sept par match, record de Bundesliga… mais chiffre qui les placerait relégable partout ailleurs. L’arrivée de Schürrle confirme la volonté d’insister dans la veine actuelle. Tant qu’il fera les bons appels, Bas Dost devrait donc continuer à marquer.
 

 

 

 

David Silva, renard d’espaces

Raphaël Cosmidis – Discrètement, dans l’ombre médiatique de Sergio Agüero et de Yaya Touré, David Silva est toujours le meilleur footballeur de Manchester City. À la veille d’affronter les Citizens, Gérard Piqué, redevenu le grand Gérard Piqué, a prévenu ses partenaires: “C’est le joueur qui les fait avancer. Quand il était à Valence, on pouvait déjà se rendre compte de son incroyable qualité technique.” Sergio Busquets, qui devra gérer les déplacements de son compatriote mardi soir, est du même avis: “Manchester City est dangereux, surtout quand le ballon parvient à Silva, avec sa liberté de mouvement et sa dernière passe.


Aujourd’hui, alors que l’on a un peu trop tendance à annoncer la disparition des numéros dix (sans jamais les définir vraiment), David Silva joue à contre-courant. Il n’est pas spécialement rapide, réalise peu de ces fameux “sprints à haute intensité” et récupère deux fois moins de ballons qu’Oscar, modèle du meneur de jeu aussi utile en possession que sans. Tandis que les responsabilités de création, éparpillées sur la pelouse entre les ailiers et les relayeurs du XXIe siècle, échappent à l’axe, trop bien gardé, David Silva résiste en se baladant. Parfois derrière l’attaquant, de temps à autres sur l’aile gauche, l’Espagnol ne reste jamais longtemps dans sa zone de départ.
 

 


 


D’une certaine façon, David Silva ressemble à Thomas Müller. S’il touche bien plus de ballons que l’Allemand (soixante-cinq passes par match contre trente-deux), l’Ibère les reçoit avec le même confort. Les deux hommes, qui partagent également le don d’invisibilité, n’apparaissant que très rarement sur les Unes des journaux et remportant peu de récompenses individuelles, profitent du moindre espace abandonné par l’adversaire. Ils l’exploitent, l’usent, jusqu’à ce que la cavalerie arrive. Alors ils s’en vont trouver de l’air et du temps ailleurs. Müller, qui refuse de nous dire s’il est un buteur ou un créateur, est le meilleur passeur du Bayern Munich cette saison (sept passes décisives). Et personne ne semble être au courant.


Dans une interview accordée au Guardian en septembre dernier, le champion du monde allemand expliquait comment il était devenu ce joueur indéfinissable: “J’ai toujours su que je n’aurais aucune chance dans un duel avec un défenseur d’un mètre quatre-vingt-dix et de quatre-vingt-dix kilos. La clé, c’est d’éviter cette situation. Il faut choisir son endroit et son moment.” Face à un Barça au bloc plus étiré cette saison que par le passé, David Silva trouvera peut-être une situation propice à son art de la prise d’espace.

 

 

 

 

On a aimé


Le match d’Oliver Torres contre le FC Bâle en Ligue des champions. Le jeune milieu de terrain du FC Porto, prêté par l’Atlético Madrid, a fait briller sa conduite de balle et sa créativité en terre suisse. Les Portistas sont repartis avec un nul 1-1 de bon augure avant le retour à domicile.


La prestation de Jordy Clasie et du Feyenoord Rotterdam dans son ensemble au Stadio Olimpico. Certes opposés à une AS Roma en petite forme, les Néerlandais ont néanmoins pris le jeu à leur compte et montré beaucoup de contrôle au milieu. Au final, le fameux Colin Kazim-Richards, ancien Toulousain, offre le match nul (1-1) aux troisièmes du championnat batave.


Le missile de Philippe Coutinho contre Southampton. Le meneur de jeu de Liverpool, décisif ces derniers mois, a lancé le match d’une frappe brutale, venue taper la transversale de Fraser Forster avant de rebondir du bon côté de la ligne pour les Reds. Le reste de la rencontre fut moins emballant. Liverpool, vainqueur 2-0, revient à deux points de la quatrième place.


Isco, une nouvelle fois, lumière au milieu de terrain côté madrilène dans une rencontre délicate (2-0 à Elche). Dans une forme étincelante, le milieu de terrain espagnol est l’un de ceux qui tiennent la baraque cette saison.


La performance très sereine, comme toujours, d’Abel Aguilar face au Paris Saint-Germain samedi (3-1). Le milieu toulousain n’a jamais paniqué, réussissant ses transmissions et se présentant même devant Salvatore Sirigu, forçant l’Italien à une parade photogénique. Et tant pis si le Colombien ressemble au personnage du Boucher dans American Sniper.


 

 

On s'en fout

 

La signature d'Alou Diarra à Charlton, en deuxième division anglaise. Rassurez-vous, vous ne le verrez pas trop souvent sur vos écrans puisque Charlton, 14e du Championship, n'est pas près de monter en Premier League.


 

 

On n'a pas aimé

 

Une fois de plus, le match pauvre de Lucas Digne face au TFC, fait de centres bloqués et de passes courtes ratées. C’est désormais dans l’indifférence que l’ancien Lillois déçoit, comme si on ne croyait plus vraiment à son talent.


Les quatre-vingt-dix minutes maladroites de Graziano Pellè (70% de passes réussies, aucun tir cadré) à la pointe de l’attaque de Southampton face à Liverpool (0-2). L’Italien, qui avait inscrit dix buts et donné deux passes décisives toutes compétitions confondues entre le 30 août et le 20 décembre, n’a trouvé le chemin des filets qu’une seule fois depuis, soit un but en près de 1.000 minutes.


Le match complètement raté d’Ismaël Bangoura à Lyon (1-0). L’attaquant nantais a gaspillé les quelques ballons de contre qui auraient pu permettre à son équipe de réaliser le coup parfait à Gerland. Alors que l’ancien-vendeur-de-la-boutique-du-PSG Yacine Bammou marque également le pas, Nantes ne peut que s’en remettre aux joueurs plus reculés pour faire la différence.


Voir une nouvelle fois Andrés Iniesta sans idées face à Malaga (0-1), loin de ses exploits passés. Et comme on a très peu vu Neymar et que Lionel Messi a dû affronter un double rideau permanent, Barcelone n’a jamais trop su quoi faire pour percer la défense adverse. Quant à cette passe du fantôme de Dani Alves…


Le forfait de Parme, ville riche mais club pauvre, contre l’Udinese. Un seul match pour l’instant mais la perspective d’un arrêt en cours de saison est bien réelle…

 

 

 

L'infographie de la semaine

 

Où ont été formés le plus de joueurs des grands championnats européens? La réponse du CIES. Indice (la réponse en cliquant sur l'image pour l'agrandir): Amsterdam.

 

 

 

 

Les déclas


Lionel Messi ne parle jamais sur le terrain. En fait, je crois que je ne l’ai jamais entendu dire un seul mot. Et vous n’imaginez pas à quel point il est costaud pour un petit gars. Je n’ai pas honte de dire qu’à chaque fois que l’on jouait contre Barcelone, je passais beaucoup de temps à espérer qu’il se positionne le plus loin possible de moi. Insaisissable est le mot qui vient immédiatement à l’esprit quand je pense au style de jeu de Messi. Vous pensez que vous l’avez sous contrôle et boum, il est parti, et réapparaît ailleurs, avec le ballon. Quand vous essayez de le confronter et de le tacler, vous savez ce qu’il va faire avec la balle. Le problème est de rester avec lui.

Paul Scholes, dans sa chronique à The Independant.


Messi évite les hauts et les bas du football. Vous le voyez rarement en rajouter dans une célébration de but, et il n’est jamais trop découragé non plus. C’est une qualité que je pense avoir partagée en tant que joueur. Le jeu change tellement rapidement, et vous devez être dans un état mental pour pouvoir gérer tout ce qui va se passer.

Paul Scholes, suite.


Le football anglais est plutôt axé sur l'intensité, l'aspect physique. Ici, en Espagne, c'est plus tactique. Le pivot (numéro 6 seul devant la défense) doit plus être malin tactiquement que dominant physiquement: penser, calculer, offrir des solutions, défensivement et offensivement. Tout contrôler. Le positionnement est la clé. Le style de Barcelone signifie que, défensivement, vous devez surtout gérer les contre-attaques – pas les stopper, les empêcher. Si vous défendez haut, il y a beaucoup d'espace vers le but dans votre dos, donc vous devez les éviter.

Sergio Busquets, dans une intéressante discussion avec Sid Lowe dans le Guardian.

 

 

 

 

La vidéo de la semaine

 

 

Le jeu de Xavi disséqué. Toujours un régal.

 

 

 

 

L'anecdote


Iñaki Williams est entré dans l’histoire de l’Athletic Bilbao en milieu de semaine, en étant le premier joueur noir à inscrire un but pour le club basque (face au Torino, 2-2 score final). Né d’un père ghanéen et d’une mère libérienne, Williams a rejoint Bilbao en 2012. Il était semble-t-il destiné à évoluer à San Mamés. En 2011, Ramalho avait été le premier joueur noir à jouer pour Los Leones.

 

 

 

 

Le bonus analyse

 

Thierry Henry et Jamie Carragher analysent Everton et John Stones. Au bout, une vraie divergence d’opinion, et une nouvelle belle séquence de Sky Sports.

 

 

 

 

La revue de presse anglophone

 

La révolution statistique dans le football, qui a commencé au Danemark, se poursuit à Brentford. Ou pourquoi il ne faut pas virer son coach selon les résultats bruts.


C’est à l’AS Monaco qu’Arsène Wenger a bâti sa philosophie de jeu. Le match de Ligue des champions mercredi lui rappellera quelques souvenirs.


Le 4-4-2 est-il en passe de faire son retour au premier plan?


Pour Gary Neville, l’ère du football champagne made by Ferguson est belle et bien finie à Manchester United.


Au Barça, Pedro est l’incarnation de la réussite par l’effort.


Focus sur Franco Vasquez, qui explose avec Palerme cette saison.


Marcelo Bielsa, le génie obsédé.


 

 

 

Réactions

  • Sens de la dérision le 24/02/2015 à 08h12
    Pour la formation, le nord de l'Allemagne et le sud de l'Italie semblent être bien désertés. Deux seuls clubs représentés pour l'Italie, deux pour l'Allemagne, trois pour l'Angleterre, c'est quand même bien pauvre.

  • et alors le 24/02/2015 à 09h46
    Le passage sur Bas Dost m'a fait penser à Mattia Destro, qui se pose là aussi comme dernier-représentant-de-la-race-des-renards-de-surface. Il a des caractéristiques très similaires (grand mais pas dominant dans les airs, joueur quasi-exclusif de surface, opportuniste et vif pour profiter de son sens du placement) et se trouve aussi très dépendant de son environnement. Pour moi, la principale erreur de Rudi Garcia cette saison est d'avoir considéré que c'était Totti ou lui (jusqu'à le laisser partir), alors que quand il alignait Totti et lui dans une équipe qui tournait, Destro avait aussi une moyenne de plus d'un but par match. Ca semble encore compliqué au Milan, mais avec Ménez, Bonaventura ou Honda, il y a de quoi faire un secteur offensif qui lui convient.

    Sinon, pas trop d'accord sur le match de Feyenoord. La Roma était certes engluée dans sa médiocrité du moment, mais les Hollandais ne m'ont pas paru bien supérieurs. D'ailleurs ils s'en tirent bien avec ce nul, sur un but chanceux. Et Clasie a été bien gêné, il était visiblement ciblé par Garcia qui y a sacrifié Pjanic pour le presser.

    Enfin, sur la formation italienne, je pense que le problème est surtout celui de l'exportation. Si j'ai bien compris, le CIES s'appuie sur les championnats de première division. Or il y a très peu de joueurs italiens barrés en Serie A qui tentent leur chance à l'étranger (contrairement aux Français par exemple, au doigt mouillé - même si Graziano Pellè est un bon contre-exemple). En revanche, la Serie B est pleine de rejects des gros clubs.

  • leo le 24/02/2015 à 10h01
    Merci pour tous ces liens, comme d'hab.

    Sur la vidéo de Xavi (quel régal de joueur), j'ai bien l'impression que toutes les images proviennent du 5-0 que le Barça avait passé au Real en novembre 2010. L'inanité du pressing du Real (je crois qu'il n'y a pas une phase de pressing collectif, c'est hallucinant) mériterait une vidéo aussi.

    Quant aux clubs formateurs, vous auriez le lien vers l'étude complète ? Je trouverais intéressant un tel tableau avec le temps de jeu ou les matchs joués/titularisations des joueurs formés dans les différents clubs, pas seulement les joueurs présents dans les effectifs.

  • Corben Gallas le 24/02/2015 à 14h20
    D'abord merci aux Dé-managers pour le contenu souvent très intéressant de leurs cartons.

    Marrant cette sévérité (pas uniquement de votre part, hein) envers Lucas Digne, qui du haut de ses 21 ans et de son poste de remplaçant au PSG ne réalise certes pas des prestations exceptionnelles, mais ne mérite pas non plus à mes yeux toutes les critiques qu'il reçoit. Le gars joue plutôt pas mal, perd peu de ballon, combine souvent avec le milieu gauche ou l'ailier, mais ça ne convient pas parce que certains centres sont contrés par les défenseurs adverses. Analyse surprenante. Hors de toutes considérations liées aux consignes du coach, à la qualité de l'adversaire ou aux appels de ses propres coéquipiers.
    Peut-être pensez-vous que son titre de champion du monde espoir 2013 est usurpé, ou bien qu'il a subitement perdu ses qualités en venant jouer à Paris. Parce que parler de "match pauvre de Lucas Digne, fait de centres bloqués et de passes courtes ratées", c'est au minimum très sévère, et ça ne ressemble pas à un regard objectif sur son jeu.
    Je ne sais pas si d'autres latéraux de 21 ans brillent régulièrement dans un gros club européen, mais si je devais émettre des doutes sur les qualités d'un latéral parisien, c'est plutôt du côté de Van der Wiel que je tournerais mon regard.

  • Troglodyt le 24/02/2015 à 14h30
    Corben Gallas
    aujourd'hui à 14h20

    Je ne sais pas si d'autres latéraux de 21 ans brillent régulièrement dans un gros club européen
    -------
    Benjamin Mendy et Florian Thauvin par exemple.

  • Radek Bejbl le 24/02/2015 à 15h08
    Je dénonce : c'est Raphaël qui regarde les matches du PSG et charge Digne. Moi je le suivais à Lille et aimais bien son jeu. Par contre on a très peu de subjectivité (moi c'est uniquement charger Mourinho) et il ne faut pas voir autre chose qu'un suiveur frustré de ce qu'il voit. Je ne réponds pas tant pour lui et son jugement du joueur que pour le côté "champion du monde U20 (pas espoirs, peu importe) usurpé", qui supposerait qu'on tient des comptes sur les mecs.

    D'ailleurs, même si ça peut paraître bête de le dire et de continuer à le faire, on a toujours des scrupules à remplir les "j'aime/j'aime pas" qui, s'ils ont à mon sens un intérêt en tant que "baromètre de ce que regardent et pensent les DM à l'instant T", font un peu scolaires. Donc clairement, pas de joie à casser Digne ou un autre.

    Leo, l'étude trouvée et les outils du CIES n'en font pas mention, je crois pas qu'ils aient eu le temps de le faire parce que ça doit être 100 fois plus chronophage que de faire des stats par effectif. Et de première division du Big 5, comme le souligne et alors (je le dis jamais mais c'est toujours sympa d'avoir tes éclairages Serie A en commentaire).

  • Yohan Cowboy le 24/02/2015 à 15h09
    Corben Gallas
    aujourd'hui à 14h20
    ---

    Pour avoir suivi Digne de très près quand il était à Lille, je ne le reconnais absolument pas aujourd'hui. Il prend très peu de risque dans son jeu, avec notamment énormément de passes en retrait, alors qu'à Lille, dans une philosophie pourtant similaire avec Garcia, il était beaucoup plus percutant et audacieux, notamment dans ses courses vers l'avant.

    Aujourd'hui, j'ai l'impression de voir un joueur timoré, paralysé par le contexte d'un club qui a l'air un peu trop grand pour lui, pour l'instant.

    C'est ce décalage qui entraîne, chez moi en tout cas (et ce n'est pas moi qui ai écrit ce "j'aime pas"), une grosse déception. Parce que je l'ai vu, il n'y a pas si longtemps, faire beaucoup mieux.

  • osvaldo piazzolla le 24/02/2015 à 15h56
    Merci pour le lien vers le Guardian. Cette histoire de Brentford (et de Mijti... Midji... de club danois) est fascinante. Encore plus incroyable que l'on parle de Paco Jemez.

    Par sérendipité, j'ai atterri sur un article du Guardian expliquant les choix de managers de Southampton. (le parallèle avec Brentford est qu'ils avaient viré Adkins qui était leur success manager).

    J'y lis en filigrane que dans la tête des chairmen anglais, un entraîneur qui vient de la liga est à la fois high-profile et le seul qui acceptera d'être un pion dans une structure hiérarchique "rationnelle".

  • Yohan Cowboy le 24/02/2015 à 16h40
    osvaldo piazzolla
    aujourd'hui à 15h56
    ---

    Oui, l'article sur les choix de managers de Southampton est très intéressant aussi. Où l'on comprend que la tendance, en Premier League (du moins chez certains clubs), est justement moins au "manager" qu'à l'entraîneur tel qu'on le connaît ici, pour ne pas tout chambouler au moindre départ. Avec en filigrane le développement de la fonction de directeur sportif.

  • Zidanopoulos le 24/02/2015 à 16h44
    Yohan Cowboy a tout dit sur Digne. C'est un joueur que j'aime bien pourtant, qui a une certaine complicité dans le jeu avec Pastore et Cavani mais il rate les choses les plus simples en ce moment. Et la comparaison avec Maxwell, joueur très propre et très juste, lui fait du mal.

    et alors -> Feyenoord n'a certes pas eu beaucoup d'occases (dire que le but est chanceux est exagéré tout de même, l'action est bien construite), mais ils ont vraiment étouffé la Roma en première période. Le ballon était récupéré très haut, la Roma avait du mal à ressortir, hormis quelques déviations magiques de Totti.

    Et je suis complètement à l'opposée sur Clasie (article à venir d'ailleurs), qui a été le meilleur côté Rotterdam selon moi. D'ailleurs, ses stats ne sont pas celles d'un joueur gêné : quatre tacles réussis, deux interceptions, 92% de passes réussies et sept sur dix aux passes longues, il a très bien distribué.

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