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Copa América : le guide / 4

Paolo Guerrero, Diego Forlan et... Hugo Chavez: le Pérou, l'Uruguay et le Vénézuela peuvent compter – ou craindre – les performances de leurs pièces maîtresses.
Auteur : Rock'n Santa Cruz et Sylvain Dupont le 2 Juil 2011

 

Pérou
Groupe C

Le Pérou est donc tombé dans le groupe de la mort, accompagné de l’Uruguay, du Chili et du Mexique, avec toutes les réserves qu’il faut formuler sur ce dernier. Pas de chance pour le nouveau coach Sergio Markarián, bien décidé à effacer les dernières éliminatoires pour le Mondial, dont le pays avait fini bon dernier. Les résultats sont de retour depuis quelques mois, mais "el Mago" va devoir composer avec de nombreuses absences ou incertitudes autour de joueurs clés. L’objectif reste de toute façon le même: préparer les qualifications pour Brésil 2014 et effectuer une large revue d’effectif: l’entraîneur uruguayen a dû appeler trente-trois joueurs dans sa présélection, afin de pallier les blessures.


copaamerica_d_1_guerrero.jpgLa star : Paolo Guerrero
En l’absence de Claudio Pizarro et de Jefferson Farfán, c’est donc l’ancien Munichois Paolo Guerrero qui sera chargé de mener l’attaque péruvienne. Malheureusement il n’a pas été plus heureux avec sa sélection qu’avec le Bayen ou Hambourg, contrairement à ce qu’auraient pu faire penser ses débuts bavarois. Pire, il n’a jamais dépassé les 10 buts par saison en championnat, et ce total tend même à diminuer chaque année: 4 en 2009-2010, 4 également cette année, saisons rongés par des blessures. Mais après pratiquement quatre années de mutisme, il vient de marquer de nouveau en équipe nationale, sans doute pour laisser quelques espoirs aux Péruviens.

copaamerica_d_1_vargas.jpgÀ surveiller : Juan Vargas
La sélection péruvienne a connu nombre de pépins physiques cette année, notamment en attaque, avec les différentes rechutes de Paolo Guerrero et la dernière blessure de Claudio Pizarro qui les ont définitivement privés de la compétition sud-américaine. Juan Vargas ne fait pas exception: il y a une quinzaine de jours, le latéral de la Fiorentina s’est fait une déchirure à la jambe droite et jusqu’au dernier moment n’était pas certain de tenir sa place. A priori, son état s’est amélioré mais il pourra seulement jouer à partir du deuxième match, où sa jambe et son état de forme seront à surveiller de près.



Uruguay
Groupe C

Meilleure équipe d’Amérique du Sud au dernier Mondial, l'Uruguay joue, à l'instar du Paraguay, la continuité: même sélectionneur, et même ossature. La Celeste doit donc confirmer, mais c’est peu dire qu’elle n’arrive pas en Argentine dans les mêmes dispositions – la faute à une baisse de régime des cadres, pas forcément compensée par les jeunes. Heureusement, elle possède en ses rangs un nouveau joyau, en la personne de Cavani, et pour achever de se rassurer, elle se rappellera peut-être qu’elle a déjà gagné une Copa América sur le sol argentin, en 1987.

Pour le reste, la méforme du capitaine Lugano en défense ébranle considérablement une arrière-garde par ailleurs composé de joueurs moyens. Le milieu tient la route, ni plus ni moins. Quant à l’attaque, elle fait rêver sur le papier par sa complémentarité et ses possibilités d’adaptation: Forlán est susceptible de décrocher au milieu pour jouer en soutien de Cavani et Suárez, et également de rester en pointe pour permettre aux deux autres de s'excentrer. L’inamovible Oscar Tábarez peut aussi compter sur les apports potentiels de l'expérimenté Abreu et de l'ancien Parisien Rodríguez, dans des registres différents.


copaamerica_d_2_forlan.jpgLa star : Diego Forlán
Le buteur de l'Atlético a sans doute payé cette saison les efforts consentis pendant la Coupe du monde. Seulement 8 buts en Liga, contre 18 la saison passée, et une présence moins visible sur le terrain, au point de finir sur le banc. Piqué à l’orgueil, il a déclaré qu’il arrive motivé comme jamais à la Copa América, et qu’il a à cœur de bien faire pour ce qui sera sans doute sa dernière grande compétition. Histoire de montrer l'exemple à ses jeunes successeurs, voire d’ajouter une ligne à son palmarès, et rentrer dans l’histoire de la Celeste.

copaamerica_d_2_cavani.jpgÀ surveiller : Edinson Cavani
Deuxième meilleur buteur du Calcio, Cavani a confirmé cette saison tout le bien qu’on pensait de lui: après deux saisons à 13 et 14 buts avec Palerme, il s’est révélé à Naples aux côtés d’Hamsik, ses 25 buts venant compléter les 11 réalisations du Slovaque. Il ne lui reste plus qu’à trouver la même complémentarité avec Suárez, étant entendu que Forlán doit laisser prochainement sa place à son talentueux cadet. Pour l’instant, il est contraint d’abandonner le poste d'attaquant axial à Forlán ou Abreu, et de s'exiler sur l'aile gauche, où sa performance sera de toute façon intéressante à analyser.



Venezuela
Groupe B

L’habituel petit Poucet de la Conmebol est en train de grandir, dans le sillage de joueurs jouant désormais en Europe, Salomón Rondón et Nicolás Fedor en Liga, Tomás Rincón et Juan Arango en Bundesliga, plus la jeune promesse, Yohandry Orozco (vingt ans), qui vient de signer à Wolfsburg. Preuve de cette progression footballistique: la sélection n’a pas fini dernière des qualifications pour la Coupe du monde 2010, accrochant même quelques résultats convaincants, tout comme elle l’avait fait lors de la dernière Copa América. Dans leur pays, les Vénézuéliens avaient en effet terminé cinquièmes, en accrochant même leur deuxième succès de toute l’histoire de la Copa.

Cela dit, la Vinotinto manque encore de bouteille, la défense notamment est composée d’éléments jeunes et inexpérimentés, que les Européens vont devoir encadrer. Sans compter que les Vénézuéliens affichent un bilan catastrophique face à leurs adversaires du premier tour: 51 buts encaissés et 10 inscrits dans la compétition, pour aucune victoire. Mais l’espoir est permis, face au Brésil par exemple, l’équipe n’a plus perdu depuis deux matches (une victoire et un nul).


copaamerica_d_3_rondon.jpgLa star : Salomón Rondón
L’un des joueurs qui a sauvé Malaga, relégable à la trêve, en deuxième partie de saison. Ses 14 buts et son association avec Julio Baptista ont fait mouche et attiré l’attention de plusieurs clubs en Europe, séduits par cette autre "Bestia" (1m90) qui enfile les buts et effectue la meilleure saison pour un nouvel arrivant en Liga. En sélection, il n’a marqué que quatre fois depuis ses débuts en 2008, mais il n’a joué que dix matches avec la A, privilégiant la sub-20 jusqu’à cette saison. Nul doute qu’il sera titulaire pendant cette échéance, pour laquelle sa possible association avec Giancarlo Maldonado, gabarit plus petit et rapide, fait saliver – sur le papier du moins.

copaamerica_d_3_chavez.jpgÀ surveiller : Hugo Chávez
Aux dernières nouvelles, la situation semble s’arranger, mais la personne qui pourrait mettre à mal tout le travail de la sélection vénézuélienne n’est autre que son sémillant président de la République. Sa réforme de Loi organique du sport a en effet provoqué l’ire du CIO, qui a alerté la Conmebol – laquelle a mis en garde la Fédération ces derniers jours. La haute autorité olympique s’inquiète de l’ingérence du gouvernement dans une institution autonome comme le Comité olympique, et menace d’une suspension de dernière minute pour la Copa ainsi que pour toutes compétitions internationales, jusqu’aux JO de Londres en 2012.

Réactions

  • RabbiJacob le 02/07/2011 à 18h58
    Merci les gars pour cette présentation. J'ai tout de suite envie d'un chili con carne avec une Corona en dansant le Carapiccio avec Florent Pagny.

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