Si vous saisissez votre mot de passe PUIS votre e-mail, vous aurez la confirmation que ça n'a aucun effet particulier. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Copa America 2015 : Le Groupe B

Après le pays organisateur, le Chili, c'est l'heure de l'entrée en lice du grand favori argentin. Mais il ne faut pas oublier l'Uruguay de son grand manitou, Oscar Tabarez, dans un groupe où il faudra aussi se méfier du Paraguay. Pour la Jamaïque, ça s'annonce dur.

Auteur : et alors, Bastien Josserand et Mon dragon s'appelle Faryd le 13 Juin 2015

 

 

Argentine

L'Argentine a tout pour être une fois de plus l'équipe la plus attendue de la compétition: une pléiade de stars dont le meilleur joueur du monde, un entraîneur porté vers l'offensive et un vrai enjeu. La génération des Mascherano, Di Maria, Messi et autres Tévez, Agüero ou Higuaín est, entre vingt-sept et trente-et-un ans, au meilleur âge du footballeur. Malgré tout son potentiel, elle n’a pas obtenu de consécration sous le maillot national. Privée de sacre mondial par l’Allemagne, elle reste sur un échec cuisant lors de la précédente édition de la Copa America, à domicile. Elle retrouvera d’ailleurs dès le premier tour son bourreau d’alors (et futur champion), le grand rival uruguayen. Cela fait même vingt-deux ans sans trophée continental pour l’Argentine; c’est dire si la pression sera forte chez le voisin chilien.

 

 

 

 

Tata Martino a pris la tête de la sélection après le Mondial, avec la volonté de la faire évoluer sans la révolutionner. Malgré les critiques, le pragmatisme de Sabella avait fait émerger une équipe forte de certitudes, aux résultats respectables. Martino, héritier de Bielsa chez les Newell’s Old Boys, est réputé pour des idées de jeu plus flamboyantes. Il n’a pas encore vraiment marqué de son empreinte l’Albiceleste: les amicaux de l’automne et du printemps ont servi à tester des joueurs et des configurations, et le dernier match de préparation contre la Bolivie (facilement gagné 5-0) s’est disputé sans les protagonistes de la finale de Ligue des champions.

 

Le joueur à suivre: Javier Pastore

Ce ne sont pas les stars qui manquent, et Martino pourra en particulier compter sur un Messi régénéré. Mais il semble vouloir des donner des responsabilités à des joueurs plus jeunes, à même d’apporter des caractéristiques techniques différentes: l’ailier Erik Lamela, les box-to-box Roberto Pereyra et Éver Banega, et donc Javier Pastore. On ne présente plus le Parisien, mais il est certainement le plus pur descendant de la grande tradition des "enganches", numéros dix au toucher soyeux et à la vision du jeu supérieure. Ces joueurs seront chargés d’alimenter une batterie d’attaquants incomparable, dans laquelle Carlos Tévez fait son retour pour ce qui est sans doute sa dernière chance de s’imposer en sélection.

 

L'inconnue: la défense

En comparaison avec le secteur offensif, les lignes arrières inquiètent. Bien que ce soit le secteur où Martino a testé le plus de joueurs (une vingtaine depuis sa prise de fonctions), il s’est finalement replié sur l’expérience des Zabaleta, Garay et Demichelis. Là où Sabella avait trouvé un équilibre tactique parfois taxé de frilosité, des intentions de jeu plus portées vers l’avant risquent d’exposer bien davantage les vieux grognards.

 

 

Jamaïque

La Jamaïque, comme le Mexique, enchaînera son été par la Gold Cup en juillet, et l’entraîneur allemand Winfried Schäfer présente pour cette première compétition un groupe alliant joueurs expérimentés et jeunes, avec plus de la moitié de l’équipe comptant moins de dix sélections. La grande majorité des vingt-trois jouent en Championship, League One et dans les championnats nord-américains.

 

 

 

 

Depuis la lourde défaite 8-0 à Lille contre la France, la Jamaïque a remporté la coupe des Caraïbes en novembre 2014 et a obtenu de belles victoires lors des matches amicaux de mars contre le Venezuela (2-1), et Cuba. Alors que de nombreux Reggae Boyz sont en pleine saison de MLS, l’ensemble de l’équipe n’a été au complet qu’à partir du 7 juin, soit moins d’une semaine avant le début de la compétition. La Jamaïque n’a pas fait de cette Copa America un objectif, au contraire de la Gold Cup, et même s’ils tenteront de passer la phase de poules, tout autre résultat qu’une élimination au premier tour serait une surprise.

 

La star: Rodolph Austin

Rodoph Austin fait partie des joueurs expérimentés de la sélection caribéenne, avec plus de soixante-dix sélections au compteur. Le joueur de Leeds United, en fin de contrat cet été, souhaitera briller pour tenter de décrocher un nouveau contrat. MVP en titre de la Coupe des Caraïbes, il est un milieu défensif rugueux et sera en charge d’encadrer cette équipe rajeunie en assumant le capitanat.

 

Le joueur à suivre: Darren Mattocks

L’attaquant de vingt-cinq ans des Whitecaps de Vancouver reste sur une dernière année assez faste. Mattocks a notamment terminé co-meilleur buteur de la coupe des Caraïbes avec trois buts et meilleur buteur de son club sur la saison 2014. Il reste sur deux réalisations en deux rencontres internationales lors des amicaux de mars et sera, à n’en pas douter, le principal atout offensif des Reggae Boyz durant la compétition.

 

 

Paraguay

Le Paraguay est actuellement dans une mauvaise passe: après avoir terminé dernier du groupe de qualification pour la coupe du Monde 2014, l’Albirroja occupe actuellement le 85e rang au classement FIFA, juste devant la Bolivie. L’équipe présente à la Coupe du monde 2010 n’a pas su se renouveler, et les jeunes générations n’arrivent pas à déloger leurs glorieux anciens, comme le montre la présence dans cette liste de plusieurs joueurs à plus de cent sélections comme Paulo Da Silva et Justo Villar.

 

 

 

 

Depuis l’introduction en tant que sélectionneur de Ramón Díaz, et malgré ses stars offensives, le Paraguay n’a pas réussi à marquer lors des deux matches amicaux disputés en mars, dans la continuité des faibles prestations de 2013 et 2014, et il faudra espérer un réveil de Lucas Barrios, Nelson Valdez ou Roque Santa Cruz pour voir le Paraguay aller loin dans la compétition.

 

La star: Roque Santa Cruz

Roque Santa Cruz est une légende du football paraguayen, meilleur buteur de l’histoire de l’Albirroja avec trente-deux buts. Attaquant aux cent-cinq sélections, désormais à Cruz Azul (Mexique), son expérience et sa hargne devraient être précieuses. C’est encore lui qui a égalisé à la dernière minute du match de préparation du 6 juin contre le Honduras, alors que se profilait une nouvelle défaite. Le capitaine du Paraguay devrait guider les jeunes avant de laisser petit à petit sa place pour les éliminatoires du prochain Mondial.

 

Les joueurs à suivre: Richard Ortiz et Derlis González

Richard Ortiz est l’une des rares satisfactions paraguayennes des éliminatoires du Mondial brésilien. Ailier ou arrière latéral, petit et rapide, sa saison 2013 couronnée de trois buts en sélection et d’une finale de Copa Libertadores en tant que capitaine d’Olimpia lui a valu un transfert à Toluca. Il sort d’une saison dans la peau d’un titulaire au milieu et sera en charge d’approvisionner les attaquants.

 

Derlis González est, lui, probablement le successeur de Santa Cruz à la pointe de l’attaque. Récent champion de Suisse avec le FC Bâle, il a débuté en sélection il y a un an. À vingt-et-un ans, cette Copa America est vue comme un apprentissage pour un joueur qui sort de sa première saison complète en tant que titulaire en Europe. S’il veut remplacer Santa Cruz, il devra continuer à travailler son efficacité devant le but, lui qui a seulement marqué six buts cette saison, mais sa technique et son sens tactique sont autant d’espoirs pour le football paraguayen.

 

 

Uruguay

Le retour du champion: quatre ans après une victoire surprise en terre hostile, le pays le moins peuplé d’Amérique Latine (seulement 3,3 millions d’habitants) mais le plus titré (quinze fois vainqueur de la Copa America) va tenter de réaliser le doublé.

 

Toujours emmenée par Óscar Tabárez, l’Uruguay se présente un seul joueur évoluant au pays dans son effectif. Malgré l’absence sur morsure de Suarez, la retraite de Forlán et la semi-retraite de Lugano, l’équipe s’inscrit dans la continuité des précédents tournois internationaux, tout en incorporant quelques jeunes prometteurs (Giménez, De Arrascaeta); elle garde au final plutôt fière allure. Devant le gardien Muslera, la défense organisée autour de Godín est très solide. En attaque, le Bordelais Rolan devrait accompagner Cavani, pour une étonnante doublette 100% Ligue 1.

 

 

 

 

La campagne de matches amicaux, même si elle a été probante, est à relativiser au vu du niveau des adversaires rencontrés. L’Uruguay retrouve dans le groupe B son grand rival argentin qui voudra certainement se venger de l’affront qu’il a essuyé il y a quatre ans. La Celeste devrait tout de même accrocher au moins la deuxième place sans trop de problème.

 

 

La star: Óscar Tabárez

On aurait pu parler de Cavani ou de Godin, mais la vraie star de l’Uruguay, c’est bien son entraîneur. Cet ancien instituteur a pas mal bourlingué (Colombie, Argentine, Italie, Espagne) et est devenu un technicien respecté en Amérique du Sud. En poste depuis 2006, El Maestro a réussi à amener la génération dorée de Forlán et compagnie tout en haut: quatrième place au Mondial 2010 et victoire à la Copa America en 2011. Il espère faire aussi bien pour ce qui sera l’un de ses derniers tournois avant la retraite.

 

Le joueur à suivre: Giorgian De Arrascaeta

Le petit milieu de terrain uruguayen avait déjà failli faire partie de la sélection lors de la dernière Coupe du monde. Il avait en effet réalisé une superbe Copa Libertadores 2014, durant laquelle il avait permis au Defensor Sporting d’atteindre les demi-finales. Ce numéro 10 créatif et bon dribbleur est réputé pour ses passes capables de déstabiliser une défense entière. Alors que l’on attendait un transfert en Europe, il a préféré s’engager, en début d’année, avec Cruzeiro et s’y est déjà imposé comme titulaire. Pour son premier tournoi avec la sélection A, il ne part pas titulaire, mais sa technique et sa vision du jeu seront certainement utiles en fin de match. En espérant, pourquoi pas, pousser le titulaire, Lodeiro, sur le banc.

 

Réactions

Aucune réaction

La revue des Cahiers du football