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Comment gagner sa première Ligue des champions ?

Battre de bons adversaires n'est pas toujours difficile mais aller au bout l'est beaucoup plus. Comment faire pour inaugurer son palmarès dans la plus grande compétition de clubs? Manuel à destination de ceux qui veulent enfin soulever la C1.

Auteur : MinusGermain le 5 Avr 2018

 

 

Comme à chaque début de printemps, période où les rêves de sacre européen s'éteignent, la question trotte de nouveau dans toutes les têtes au Paris Saint-Germain: comment enfin soulever la Coupe aux grandes oreilles?S'il existe une réponse simple à cette question et une méthode à appliquer, est-ce que l'AS Rome, Manchester City et le Séville FC peuvent encore la mettre en œuvre cette saison? Petit tour d'horizon – indépendamment des résultats des quarts de finale aller.

 

 

Rappel sémantique

La C1 a débuté en 1955. Jusqu'en 1992, elle était baptisée Coupe des clubs champions européens. À partir de l'année suivante, elle devient la Ligue des champions de l'UEFA. Ce changement de nom s'accompagne de la mise en place d'une phase de poules. Malgré plusieurs changements de format, toutes les Ligues des champions voient une (ou deux) phase(s) de poules précéder une phase à élimination directe.

 

 

L'objectif de la réforme: garantir plus de matches, donc de recettes billetteries et de droits TV aux participants… et, surtout, réduire l'aléa sportif au profit des grands clubs. On considère ici qu'un grand club a des performances en championnat qui lui permettent d'être très régulièrement engagé et, surtout, est un ancien vainqueur de la compétition.

 

Le but est largement atteint puisqu'à partir de cette date, le cercle des lauréats – qui était déjà relativement restreint – se resserre encore plus. Depuis 1992/93, seulement trois clubs ont remporté la Ligue des champions sans avoir la coupe des clubs champions à leur palmarès: l'Olympique de Marseille (1993), le Borussia Dortmund (1997) et le Chelsea FC (2012). Trois dépucelages en vingt-cinq éditions, l’exploit est possible mais rare. L'analyse qui suit se déroule sur cette période.

 

 

Comment faire partie du club ?

Toucher au but mais échouer en finale n'a rien d’exceptionnel. C'est une performance à laquelle on assiste régulièrement depuis plusieurs années. Valence CF 2000 et 2001, Bayer Leverkusen 2002, AS Monaco 2004, Arsenal FC 2006, Chelsea FC 2008 et Atlético Madrid 2014 et 2016: la liste des équipes qui ont réussi un superbe parcours, mais ont buté sur la dernière marche n'est pas si modeste et implique quatre championnats différents.

 

Mais comme le dit l’adage, une finale, ça se gagne. Et, pour, un néophyte, c’est difficile. L’analyse détaillée de la situation des trois petits nouveaux à avoir intégré le cercle fermé depuis la réforme permet de distinguer des traits communs dans ces parcours. On peut donc considérer ces points de convergence comme des conditions nécessaires pour être le quatrième club depuis 1993 à être admis chez les grands d’Europe.

 

 

1. Un historique européen

Au moment d’entamer son épopée européenne, il est nécessaire d’avoir une Coupe des vainqueurs de coupe dans ses bagages. Dortmund (1966) et Chelsea (1971 et 1998) figurent bien au palmarès lorsqu’ils remportent leur C1. Pour l’OM, il faut chercher dans les lourdes valises de Raymond Goethals pour retrouver le trophée (Anderlecht 1978). Les clubs respectant cette condition: PSG, Dynamo Kiev, Manchester City, Slovan Bratislava…

 

Malgré cette ligne glorieuse au palmarès, il faut aussi avoir connu une histoire tourmentée avec la coupe d’Europe. On constate que les plaies ne sont pas encore cicatrisées pour nos héros quand ils abordent leur finale victorieuse. Plus l’échec est récent et amer, plus l’envie de gagner dans une nouvelle finale est forte. L’OM et Chelsea avaient connu une défaite aux tirs aux buts en finale de C1 (Étoile rouge de Belgrade 1991 et Manchester United 2008). Le Borussia s’était incliné nettement en finale de Coupe de l’UEFA mais contre son adversaire pour la victoire finale (Juventus Turin 1995). Les clubs respectant cette condition: Atlético Madrid, Dnipro Dnipropetrovsk…

 

 

2. Un finaliste de prestige dans lequel évolue un Français

Nouveau point commun: les trois fois, la finale se gagne contre un multi-vainqueur de la C1. AC Milan 1993, Juventus Turin 1997 et Bayern Munich 2012: les victimes sont ici trois ténors plusieurs fois titrés dans la compétition. Et qui ont gagné une C1 récemment ou, a minima, depuis moins de dix ans au moment de cette finale. Pour les postulants, il ne faut pas être intimidé par la hauteur de la dernière marche. Les clubs à rencontrer en finale: Real Madrid, FC Barcelone, Bayern Munich…

 

 

Autre ressemblance, qui a forcément son importance: on trouve à chaque fois des grands joueurs français dans le camp des vaincus. Jean-Pierre Papin en 1993, Didier Deschamps et Zinédine Zidane en 1997 et Franck Ribéry en 2012 ont tous marqué le football national, notamment en étant l'un des tauliers de la sélection nationale de leur époque. Les clubs qui répondent à cette condition: Real Madrid, Juventus Turin, Olympique de Marseille…

 

 

3. La carte maîtresse

On se rend compte qu’un ensemble de prérequis footballistiques se doivent d’être respectés pour entrer dans la légende. Globalement, le football européen actuel permet à plusieurs équipes de remplir ces critères. Mais il en reste un qui est absolument décisif. Il s’agit de jouer sa finale de C1 à Munich. Stade Olympique ou Fußball Arena, toutes les finales de Ligue des champions jouées en Bavière ont vu la victoire d’un nouveau venu au palmarès.

 

Le lieu de la finale reste dans les mains de l’UEFA. À ce jour, les finales déjà attribuées se joueront au Stade Olympique de Kiev en 2018 et au Stade Metropolitano de Madrid en 2019. Pour 2020, le choix se fera entre le Stade de la Luz de Lisbonne ou le Stade Olympique d’Istanbul. À la lumière de toutes ces réflexions, on peut donc raisonnablement penser que d’ici 2021, il n’y a aucun espoir d'aller au bout pour les clubs non certifiés "vainqueur de C1".

 

Réactions

  • arnaldo01 le 05/04/2018 à 09h52
    Zidane en 97 n'etait pas encore un taulier de l'Equipe de France, si ?

  • Parkduprince le 05/04/2018 à 09h55
    Merci minus pour ces précisions.

    Rendez vous est pris pour 2021.

  • Özil paradisiaque le 05/04/2018 à 11h38
    La statistique qui sert de base à l'article est éloquente : pour gagner la ldc, il faut déjà l'avoir gagné.

    Sur les 3 exceptions, celle de Marseille date de la 1ère année et pourrait donc être mise de côté... ça réduit encore le champs.
    Dortmund date d'avant les années 2000, reste donc les investissements colossaux de Chelsea qui seront un jour rejoint par le PSG ou ManCity et j'ai bien peur que ce soit tout comme potentiel nouveau vainqueur (l'Atletico?)

  • DidierDeschampsdelamontagne le 05/04/2018 à 14h34
    Rectification : La première édition de la C1 comportant une phase de poules est celle de la saison 1991-1992, lors de la dernière "Coupe d'Europe des clubs champions". Et c'est lors de l'édition suivante que nous avons eu l’appellation "Ligue des Champions".

  • newuser le 05/04/2018 à 14h35
    Dortmund qui en plus n'aurait jamais dû être là à cause de la méchanceté du vil M.Garcia Aranda qui n'accorde pas le plus beau retourné de la ligue des champions, bien avant celui de Cristiano Ronado.

    Laslandes forever

  • Tonton Danijel le 05/04/2018 à 16h10
    DidierDeschampsdelamontagne
    aujourd'hui à 14h34

    Au passage, et aussi surprenant que cela puisse paraître, l'édition 1991-1992 a bel et bien abouti à la victoire d'un néophyte, le Barça ne l'ayant jamais emporté auparavant (la faute à Duckadam, notamment).

  • José-Mickaël le 05/04/2018 à 17h07
    arnaldo01
    aujourd'hui à 09h52
    > Zidane en 97 n'etait pas encore un taulier de l'Equipe de France, si ?

    Ah si ! À l'Euro 1996, pour expliquer le jeu laborieux de l'équipe de France, on a rappelé que Zidane n'était pas bien remis de son grave accident de voiture. On avait aussi critiqué Jacquet de ne pas l'avoir remplacé par Martins. Justement, Zidane était devenu trop important et, même à 50% de sa forme, Jacquet l'avait préféré.

    Durant la saison 1995-96 la France avait réalisé d'excellents matchs et il en était le meneur de jeu titulaire. Contre la Grèce, il n'était rentré qu'à la mi-temps (je crois que c'était pour le ménager) et ça a tout changé. Je me souviens que, apprenant qu'il ne jouerait pas en 1ère mi-temps, j'étais déçu : c'était la vedette de l'équipe, sans lui c'était plus pareil...

    À partir de la saison 1995-96, Zidane est le meneur de jeu en titre des Bleus. (Il l'a été en fait à partir de France-Slovaquie en 1995.)

  • Johan 14 le 07/04/2018 à 17h57
    Encore un magnifique travail de recherche et d'analyse de Minus (est-il en famille avec Bruno et Valère?).
    Tous les ingrédients sont là. Il ne reste plus qu'à réussir la recette.
    Pourvu qu'Antero Henrique ne découvre pas cet article! Mais toute façon, OM first and alone for ever (sauf éventuellement le Stade Rennais, le Racing de Strasbourg et peut-être –j'ai bien dit peut-être- l'US Orléans)
    Et c'est ainsi que Minus est grand…

La revue des Cahiers du football