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Chelsea l'a dans le Baba

Matchbox – Dans un match qu'il a bien dominé, le Paris Saint-Germain a dû attendre les dernières miutes pour prendre l'avantage avant d'aller à Stamford Bridge. La nalyseLe match en gifsLes observationsVu du forumLes titres

Auteur : Les Dé-Managers le 17 Fev 2016

 

 

Paris l'a recruté pour son jeu au pied, et pour capter les ballons que Salvatore Sirigu préfère boxer. La meilleure action de la première saison de Kevin Trapp au PSG est survenue hier soir, et ce fut tout autre chose: un bras tendu, presque désespéré, qui repousse une tête à bout portant de Diego Costa. Dans la même surface, Thibaut Courtois a perdu son duel face à Edinson Cavani. Paris est bien parti pour aller en quarts de finale de la Ligue des champions, mais sa place n'y est pas garantie.  

 

La nalyse

 

1. La physionomie

Comme attendu, Paris a dominé la rencontre avec une possession de balle très nettement supérieure à celle de son adversaire. Mais, sans un très bon gardien, les Parisiens auraient très bien pu aborder la deuxième manche avec un handicap à rattraper. La faute à une transition défensive pas toujours au top qui a permis à Chelsea de trouver assez facilement des espaces. Et cela aurait pu être pire si les Blues avaient mieux négocié des phases d’attaques placées où ils faisaient également de bonnes différence. À ce titre, la présence de deux latéraux positionnés sur le côté de leur pied fort, choix forcé par la blessure de John Terry qui a rapatrié Azpilicueta et introduit Baba Rahman à gauche, a permis de bien occuper le terrain et offrir des possibilités de centre.

 

Mais si le PSG, pour toutes les qualités qu’il possède, n’était pas parfait, son adversaire l’était encore moins. Au milieu, et c’est sans doute lié à l’activité de Marco Verratti ainsi qu’au renfort d’un Ibrahimovic qui a (trop?) souvent décroché et beaucoup impliqué ses partenaires, on était parfois proche du no man’s land. D’où une facilité à transperser les lignes qui n’a pas toujours profité mais qui n’a été que partiellement compensée par les efforts de repli de Pedro ou Diego Costa. Il a fallu attendre la fin de match pour marquer le but victorieux mais un nul aurait été dur à avaler, l’égalisation arrivant sur une phase arrêtée et presque au milieu de nulle part.

 

 

 

 

 

2. Le pressing parisien

Hier, on diagnostiquait les problèmes dans le pressing du Real Madrid. Ceux du pressing parisien sont étrangement similaires. Le PSG partage souvent la même intention que les Madrilènes: récupérer le ballon haut, dès la perte de balle. C’est ce qui a permis ce début de match à sens unique, quinze minutes durant lesquelles la rencontre a presque semblé aussi déséquilibrée que d’habitude pour Paris.

 

La toile du PSG s’est malheureusement rapidement déchirée devant la qualité technique de ses adversaires, Willian en particulier. Mais c’est surtout le positionnement anarchique des Parisiens en possession du ballon qui les a mis en danger quand celui-ci changeait de pieds. Parmi les équipes de possession en Europe (le Bayern, Naples, Dortmund, le Real, le Barça, Nice, entre autres), le PSG est peut-être celle, avec le Real, tiens donc, au bloc le moins compact. Quand Paris perd le ballon devant la surface adverse, Thiago Silva et David Luiz sont à la médiane, parfois derrière. Thiago Motta n’étant pas Busquets dans l’anticipation, les contres adverses sont possibles. Un souci visible mais que Chelsea n’a pas véritablement exploité, alors que Paris, dont on déplore de temps à autre la propension à ne pas contre-attaquer, s’était mis à jouer de manière trop directe pour son propre bien, se reposant sur les qualités athlétiques d’un Lucas isolé.

 

Paradoxalement, c’est sur attaque placée, face à un bloc parisien très bas, que les Blues se sont créé leur meilleure occasion, une tête de Diego Costa détournée miraculeusement par Kevin Trapp. Même si Marcelo Bielsa affirme que défendre, c’est d’abord courir, l’aphorisme ne se vérifie pas dans ces situations-là. Défendre devant son but, c’est réfléchir, regarder autour de soi, réduire les espaces ensemble. C’est moins séduisant que la phase offensive, mais c’est aussi une question d’harmonie. En son absence, Thiago Silva et David Luiz, comme Sergio Ramos et Raphaël Varane, sont très exposés. Un risque peut-être calculé par le staff parisien: être opposé à ce duo-là, c’est être invité à son propre enterrement.

 

 

3. Willian est énorme

Même si Chelsea galère depuis de longs mois, il y a tout de même quelques bons joueurs de foot dans cette équipe. Certains ont du mal à s’exprimer, à l’image d’un Eden Hazard plus dangereux pour sa vitesse et la menace permanente qu’il fait peser plutôt que pour ce qu’il fait réellement. Ce qui, pour le coup, ne le rend pas forcément meilleur que Jimmy Vicaut qu’on alignerait sur un côté. On a aussi vu Diego Costa multiplier les mauvais choix dans la zone de vérité, hormis quand Kevin Trapp a invoqué les pouvoirs magiques de Thierry Omeyer. Mais il y a en a un qui ne se trompe pas: Willian.

 

Le milieu brésilien, qui est à peu près la seule raison de la présence de Chelsea en 1/8e, n’a ce coup-ci pas envoyé de coups francs en lucarne. Il a en revanche réussi une prouesse: passer tout le match démarqué entre les lignes. Les rares fois où un Parisien était dans sa zone, il l’a repoussé un peu plus loin d’une accélération balle au pied, enchaînant ensuite avec une passe propre. Si les Parisiens ont vécu autant de frayeurs en contre, c’est sa faute. Mais si on peut sublimer une équipe, on ne peut pas tout faire...

 

 

4. Lucas et l’occupation parisienne de l’espace

Le PSG est une formation axiale, très axiale. Ses forces se concentrent au coeur du jeu. Logique, avec la relation Motta-Verratti et les décrochages de Zlatan Ibrahimovic. Cette densité lui permet de dominer les rencontres, de maîtriser le ballon. La gestion de l’espace est en revanche moins souveraine. Contre les Blues, Paris a longtemps manqué de largeur. Si la suspension d’Aurier y est pour quelque chose, – l’Ivoirien était une nouvelle destination pour les longs courriers de Verratti cette saison – le mouvement libre (une constante au PSG), quasi chaotique de Lucas y a également participé.

 

Le Brésilien est un joueur de percussion, d’élimination, brillant dans le un contre un, quand il faut battre son adversaire et lever la tête ensuite seulement. En première période, il a surchargé l’axe, revenant trop souvent très près d’Ibrahimovic. S’approcher d’un partenaire, ce n’est pas forcément l’aider, c’est également ramener un adversaire dans sa zone. “Ibra” avait pourtant très bien commencé le match, en orientant le jeu depuis des positions décrochées.

 

L’occupation parisienne de l’espace est devenue plus brouillonne au fil de la première période, Maxwell rejoignant trop tard ses coéquipiers. L’amélioration fut notable en deuxième période, avec un nouveau duo au centre du plan de jeu parisien: Di Maria et Maxwell. Le latéral a attaqué les espaces dans le dos d’Azpilicueta, espaces pourtant minuscules. L’Argentin l’a servi.

 

Condamner Lucas serait trop facile. Après tout, c’est lui qui a obtenu le coup franc à l’origine de l’ouverture du score, en fonçant plein axe, privé de solutions, mais capable de provoquer la faute. Sa performance rappelle néanmoins que certains joueurs ont besoin d’un rôle cadré, carré, pour atteindre leur plénitude. Lucas, comme beaucoup de footballeurs à la vision et l’intelligence de jeu limitées, appartient à cette catégorie.

 

 

 

 

 

5. Les changements

Si le seul remplacement de Guus Hiddink, l’entrée d’Oscar à la place d’Hazard, n’a pas bouleversé la dynamique de la partie, les décisions de Laurent Blanc ont eu beaucoup plus d’impact. Forcément, dans la mesure où Edinson Cavani a marqué le but vainqueur, mais il n’y a pas que ça. L’Uruguayen, intelligent tactiquement dans son travail défensif pour bloquer l’adversaire, a apporté une profondeur bienvenue et su concrétiser sa seule action. Sur l’action, on peut aussi féliciter Blanc d’avoir maintenu sa confiance à Angel Di Maria, pas toujours inspiré mais qui reste capable de passes de classe à tout moment.

 

C’est également le cas de Javier Pastore, qui a offert un ballon de but à Ibrahimovic et globalement bien aidé Paris à garder le maîtrise du jeu, rappelant son entrée en jeu il y a deux ans. Quant à Rabiot, il a surtout permis à Verratti de souffler un peu après son énorme match, lui qui revient pourtant de blessure. Les changements ont donc eu une grande influence sur le score final, un gros avantage dont bénéficie Paris sur cette double confrontation puisque Chelsea est actuellement bien moins équipé (Traoré, Kenedy, Rémy, Miazga, Loftus-Cheek sur le banc). Et, si ce n’est pas le coup de poker du siècle, on notera tout de même qu’il fallait avoir un peu d’audace pour faire entrer Pastore à la place de Matuidi, dont le volume de jeu offre, parfois de manière surestimée, des garanties défensives.

 

 

 

 

Le match en gifs

 

Thiago Silva devant Diego Costa

 

 

Verratti au milieu des joueurs de Chelsea

 

 

Quand Thiago Motta tente de couper un contre de Willian

 

 

 

 

 

Les observations en vrac

 

Il n’est pas si effrayant, Diego Costa, pourtant.

 

Quelle chèvre, Cavani.

 

Jonathan Calderwood, le jardinier du PSG, fait aussi des merveilles avec les cheveux de Willian.

 

C'est bien d'avoir 70% de possession mais c'est pas mal non plus de ne pas laisser quinze mètres d'espace à Willian pendant les 30% restants. 

 

 

Vu du forum

 

=>> animasana – 20h42
Mise en examen de Sarkozy. La soirée commence mal dans les tribunes du parc.

 

=>> Gurney – 21h09
Trapp est pas guez pour le coup.

 

=>> Beltramaxi – 21h20
Di Maria complètement guez ce soir.

 

=>> animasana – 21h24
Joli but de N'gotty.

 

=>> kelly slater – 21h45
C'est de l'eau ce but de Mikel.

 

=>> PCarnehan – 22h18
Cavani qui remplace Lucas ?!? L.B. cherche le nul ?

 

=>> PCarnehan – 22h18
Je n'ai rien dit. Je n'ai rien dit.

 

 

 

Les titres auxquels vous avez échappé

 

Marquinhos de diamant
Couronne de l’Aurier
Trapp Queen 
It’s a Trapp
La lumière vient d'Edinson

 

Réactions

  • gurney le 17/02/2016 à 08h50
    Gros +1 sur willan... impressionnant le gars.
    et encore un raté pour Hasard. Il est cramé ?
    Ceux qui suivent la PL, il est aussi fantomatique contre les gros ?
    Entre ce match et les 2 de l an dernier, j ai pas un geste de sa part qui colle à la rétine.

  • Zénon Zadkine le 17/02/2016 à 09h22
    Il n'est pas fantomatique contre les gros.

    Avec 0 but et 2 passes décisives cette saison, il est aussi fantomatique contre Bournemouth et Aston Villa.

  • Ba Zenga le 17/02/2016 à 09h47
    Je regardais à nouveau ses stats hier. Je sais qu'il ne faut pas que se baser là-dessus pour analyser, mais quand même, 0 but...

  • Parkduprince le 17/02/2016 à 10h45
    Et personne n'a remarqué le Hors jeu de Cavani ? Même pas un lyonnais ?

  • Tonton Danijel le 17/02/2016 à 11h53
    Parkduprince
    aujourd'hui à 10h45

    Et personne n'a remarqué le Hors jeu de Cavani ?
    - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

    Peut-être parce qu'il ne l'était pas?

    Il fait un très bel appel circulaire et semble toujours devant le dernier défenseur quand Di Maria fait la passe.

  • gurney le 17/02/2016 à 12h01
    Y a juste pas du tout hors jeu... Il a le pied d'appui derrière la 2e jambe du dernier défenseur sur l'arrêt sur image (en se basant sur la pelouse au sol).

  • leo le 17/02/2016 à 18h43
    gurney
    aujourd'hui à 12h01

    Y a juste pas du tout hors jeu... Il a le pied d'appui derrière la 2e jambe du dernier défenseur sur l'arrêt sur image (en se basant sur la pelouse au sol).
    ---

    Le HJ ne se juge pas au niveau des jambes ou des pieds mais sur n'importe quelle partie du corps de l'attaquant, sauf les bras. Si un bout du crâne de l'attaquant, la pointe de son crampon ou son épaule est plus proche de la ligne de but que l'avant-dernier défenseur et le ballon (au moment où une passe lui est adressée), il est HJ.

  • Safet le prophète le 17/02/2016 à 20h45
    gurney
    aujourd'hui à 12h01

    Y a juste pas du tout hors jeu... Il a le pied d'appui derrière la 2e jambe du dernier défenseur sur l'arrêt sur image (en se basant sur la pelouse au sol).

    -------------

    Et en se basant sur la pelouse qui n'est pas au sol...il y a trop de fumée, pas de hj, donc.

  • JauneLierre le 19/02/2016 à 14h12
    Une petite vidéo d'un supporter de Chelsea vue il y a quelques minutes via FB. Et qui aurait peut-être sa place sur le fil "Foot et politique".

    lien

  • Tonton Danijel le 19/02/2016 à 14h41
    (Vu et commenté sur le film PEM).

La revue des Cahiers du football