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Bellamy 2007, le swing de Barcelone

Un jour un but – Le 21 février 2007, l’attaquant gallois Craig Bellamy s’approprie un Barcelone-Liverpool de Ligue des Champions avec un but qu’il célèbre d’un étrange geste de golfeur.

Auteur : Richard Coudrais le 1 Mai 2019

 

 

Certes, il ne s’agit pas d’un beau but à proprement parler. Ce serait même plutôt un but de raccroc que l’on doit surtout à la mauvaise inspiration du gardien. Les supporters du Liverpool FC ont toutefois gardé cet instant un peu à part dans un coin de leur mémoire. Non seulement parce qu’il représente l’amorce d’un exploit puis d’un remarquable parcours européen, mais aussi parce que son auteur y a ajouté une célébration qui a marqué les esprits.

 

 

La joie du putter

Craig Bellamy reprend de la tête un centre de John Arne Riise mais Victor Valdes est sur la trajectoire. Le gardien de Barcelone plonge pour s’emparer de la balle mais s’aperçoit que son corps est derrière la ligne. Lorsque dans un ultime moment de panique il repousse la balle sur le terrain, celle-ci arrive dans les pieds de Dirk Kuyt, qui ne se fait pas prier pour l’envoyer dans les filets.

 

 

Le réalisateur de la télévision attribue dans un premier temps le but au Néerlandais, mais le ralenti confirme que le buteur est bien Craig Bellamy. Un but important, inscrit juste avant la pause, qui permet à Liverpool d’égaliser et d’éroder la confiance des joueurs du FC Barcelone, qui avaient ouvert le score dès la fin du premier quart d’heure par Deco.

 

 

You’ll never swing alone

L’histoire de ce but ne s’arrête pas là. Lorsque ses partenaires cessent de le congratuler, le buteur gallois mime un swing à la Tiger Woods, une façon à lui de remercier celui qui lui a adressé la dernière passe, John Arne Riise.

 

Quelques jours plus tôt, alors que l’équipe préparait ce match quelque part au Portugal, les deux hommes avaient eu un léger différend au cours d’une soirée bien arrosée. Une dispute d’ivrognes avait éclaté dans un karaoké que le Gallois prolongea dans la nuit à l’hôtel en frappant le Norvégien à coups de… club de golf. Un épisode peu glorieux soldé par une lourde amende pour chacun des deux joueurs, l’équivalent de deux semaines de salaire.

 

Depuis son arrivée en début de saison, l’ancien joueur de Newcastle, en provenance de Blackburn, n’a pas justifié les espoirs placés en lui. Un bon match de temps en temps, mais un rendement globalement insuffisant. Il doit en outre répondre aux convocations de la police pour de vieilles affaires de violence sur voie publique – il est notamment accusé d’avoir frappé une femme dans un bar à Cardiff. Il garde malgré tout la confiance de Rafael Benítez, qui a fait des pieds et des mains pour l’engager.

 

 

Mes que un club (de golf)

Le 21 février 2007, le quart de finale de la Ligue des champions oppose au Camp Nou les deux derniers vainqueur de l’épreuve, Barcelone et Liverpool. Lorsque Deco ouvre le score, on imagine bien l’équipe des Ronaldinho, Messi et Saviola se déployer pour écraser les hommes de Rafael Benítez.

 

 

Mais ce soir-là les Reds, vêtus d’un étrange maillot blanc à parements verts, ne s’en laissent pas compter et font même mieux que résister. Craig Bellamy est le grand homme de la rencontre. Après avoir égalisé en profitant de l’erreur du gardien catalan, il donne en seconde période la passe du but de la victoire à… John Arne Riise.

 

Liverpool s'impose 2-1 au Camp Nou, un exploit dont il préserve le fruit au match retour à Anfield en ne s’inclinant que 1-0 face à l’armada catalane. Comme en 2005, les Reds marcheront vers la finale où ils retrouveront l'AC Milan, deux ans tout juste après la mythique nuit d’Istanbul. Craig Bellamy ne sera pas aligné. Il quittera le club une fois la défaite consommée.

 

Réactions

  • gurney le 01/05/2019 à 12h41
    Sympa de tomber sur cet article de Bellamy, maupassant par là.

La revue des Cahiers du football