Avis aux lecteurs
Devant la recrudescence des stériles polémiques Paris-Marseille, déjà dénoncées à hauteur de la Gazette 17, nous avons décidé de supprimer les réactions des lecteurs qui débordent sur ces débats intempestifs, le plus souvent sans rapport avec l'article en question. Nous invitons les protagonistes de cette guerre du siècle à s'exprimer sur le forum, dans un fil de discussion qui leur est spécialement dédié, toujours dans le respect de l'autre et de ses arguments (on doit leur reconnaître une certaine capacité à ne pas basculer dans l'invective sur nos pages).
Il n'est évidemment pas proscrit de débattre sur l'un ou l'autre de ces clubs incontournables, mais la nouvelle règle est très simple: il est interdit de parler des deux équipes dans le même texte, sauf s'il s'agit de considérations purement techniques. Tout message s'égarant avec des comparaisons, des allusions ou des provocations, ou s'engageant sur le terrain mouvant des vieilles disputes, sera effacé, ainsi que les éventuelles réponses qui lui auront été faites.
Nous espérons que tout le monde comprendra le recours à cette solution malheureusement répressive et la respectera, sachant que les spectateurs forcés de ces échanges seront pour leur part soulagés.
Merci à tous.
Post-scriptum
Nous prenons quelques risques à établir cette règle au moment même où nous consacrons un article à une personne polémique entre tous, et qui cristallise les rancœurs et les controverses évoquées ci-dessus. Mais il ne s'agit pas de s'imposer une censure sur les sujets qui fâchent, bien au contraire. Le propos de Curtis Midfield porte justement sur la complaisance médiatique qui entoure des gens comme Bernard Tapie ou Jean-Claude Darmon, dont la démagogie peut s'exprimer en toute impunité avec la collaboration de "journalistes" dociles.
Par ailleurs, tout ce que nous avons écrit et écrirons sur Bernard Tapie sera toujours fondé sur la condamnation des malversations qu'il a commises et des ravages que son populisme a semés dans le football, et que rien ne justifie. Il est inutile de revenir sur ce qui s'est passé, ni pour le minimiser (voire le nier), ni pour l'agiter stupidement. Cette position et ces principes (comme l'article en question) n'ont rien à voir avec le club en lui-même, et s'il y a des supporters de l'OM dans la rédaction des Cahiers, soyez certains qu'ils les partagent.
Nous espérons donc qu'un débat est encore possible sur des sujets délicats comme celui-ci, et que nous pourrons continuer à les aborder de front sans renoncer à ouvrir nos pages aux réactions des lecteurs. Ce serait dommage.