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Allemagne-Brésil : le choc amical des Titans

Pas d'étincelles dans ce match préparatoire entre deux prétendants au titre mondial, dont on retiendra pourtant quelques éléments significatifs et rassurants, et quelques motifs de rigolade…
Auteur : Boris Gouduneuf le 31 Mars 1998

 

L'affiche opposait les deux rivaux les plus dangereux de l'Equipe de France pour des raisons différentes. La première équipe pour le désir de justifier son surnom de "Dream Team" du foutchibol, et l'autre pour la façon qu'elle a de revêtir le maillot de bête noire de la France chaque fois qu'elle la rencontre. Je suis de ceux qui pensent que la condition sine qua non, autre que physique, pour gagner la coupe du Monde passe par l'affirmation suivante: la France doit éviter de rencontrer l'Allemagne. En effet, un savant calcul pour éluder la confrontation directe avec l'équipe championne d'Europe en titre sera plus sûr qu'un troisième face à face en demi-finale, synonyme de "cauchemar cyclique". Quant au Brésil, la correction mexicaine de 86 aidera à maintenir l'ascendant psychologique de nos bleus, si le triple marquage simultané de Blanc, Thuram et Desailly ne suffisaient pas à contenir le jeune avant-centre brésilien Luis Nazario de Lima. Malgré tout, on n'est jamais assez prudent et une petite analyse de cette rencontre brésilo-teutonne n'est pas de trop pour préparer nos joueurs psychologiquement.

En résumé, ce match fut tout bonnement incroyable de rebondissements sans surprise. Pire même, le déroulement de cette rencontre était couru d'avance.
Il est à noter que le fait positif de ce match est l'application rigoureuse des règles anti-tacle de la future coupe du Monde, et on s'est vite rendu compte que cela risquait de durement pénaliser le jeu allemand, comme on pouvait s'y attendre. Résultat, un Germain expulsé rapidement. Ce qui était encore plus prévisible c'était le sort comparable qui attendait Dunga, après avoir reçu un premier carton en 1ère mi-temps - il y a autant de sang brésilien dans les pieds de ce joueur que de créativité originale dans la tactique du jeu allemand. Donc, après l'expulsion allemande, il y avait autant de suspens pour savoir si ce faux Brésilien tiendrait le match entier que de chances de voir Köpke gêner, ne serait-ce qu'un tout petit peu, Ronaldo s'il se retrouvait en un contre un.
La dernière évidence était que, réduits à 10, les Brésiliens se feraient remonter par leurs adversaires, qu'on attend toujours là où ils ne sont pas (ou inversement).

Allez, pour ne pas jouer au journaliste suffisant (pléonasme?) qui sait tout sur tout, à la manière de Biétry ou à celle de J.A., la victoire au finish des Sud-américains a légèrement surpris. On voyait bien se profiler un bon 1-1 des familles, qui n'aurait rien mis en cause pour la préparation de ces deux monstres sacrément prévisibles. Seulement le phénomène Ronaldo est passé par là! Mais quand on approfondit un tant soit peu l'analyse, on peut raisonnablement affirmer, réflexion faite, que ce jeune prodige est rarement capable d'inverser le cours du jeu, sauf quand il marque!

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