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2005, une année à la diète

L'équipe de France n'a rien d'autre à gagner cette année que sa qualification pour le Mondial 2006… C'est déjà beaucoup — les précédents le confirment.
Auteur : Bruno Colombari le 31 Jan 2005

 

Nul besoin d'être une quelconque Madame Soleil pour prédire qu'en 2005, les Bleus ne vont rien gagner. Et pour cause : pas de Coupe du Monde et pas d'Euro à l'horizon. Quant à la coupe des Confédérations, les brillantes campagnes coréenne et portugaise autorisent l'équipe de France à sécher l'édition de juin prochain. Enfin! Pas de liste des 28, 23 ou 22, pas de phase finale, pas de podium, pas de We are the champions et pas de confettis en aluminium éjaculés dans le ciel nocturne. On commençait un peu à s'en lasser, de tout ce folklore lourdingue. Et pour être franc, les Bleus aussi n'en pouvaient sans doute plus de ces stages de préparation, de cette enfilade de matches amicaux et de forfaits en bois, de cette lancinante coexistence forcée avec Roger ou Jacques, de cet enfonçage permanent de portes ouvertes en bois dont on fait les langues pendant les conférences de presse. Ils ne sont d'ailleurs pas encore qualifiés pour 2006 que Domenech parle déjà de stage de Noël à Tignes en famille... Faut-il aller chercher plus loin les raisons du naufrage coréen ou du désastre lusitanien ? Sept phases finales en huit ans, dont cinq d'affilée, même une bête ne le ferait pas. Alors, un footballeur... 1999 : Maurice, Porato et Vairelles sur la photo Il faut en effet remonter en 1999 pour trouver une année blanche et sèche comme celle qui s'annonce. Comme elle semble loin ! Un jeune attaquant de vingt ans nommé Nicolas Anelka réussissait un quasi triplé dans un temple de Wembley aujourd'hui disparu. Pour pallier l'absence de Zidane, le sélectionneur donnait sa chance à Vikash Dhorasoo puis à Johan Micoud, et préférait en attaque Laslandes, Maurice, Vairelles ou Robert à Henry (aucune sélection cette année-là) ou Trezeguet (deux). Porato étrennait son premier (et dernier) maillot de gardien international, et Guivarc'h signait ses adieux à la sélection par un treizième match consécutif sans but. Barthez sauvait une balle brûlante du futur Ballon d'or Chevtchenko et Wiltord s'installait durablement en sélection. Pour autant, cette année post-coupe du monde n'est pas sans rappeler celle qui vient de s'achever : deux 0-0 contre l'Ukraine, une victoire aux frontières du ridicule contre Andorre (Dugarry expulsé, but de Lebœuf sur penalty à quatre minutes de la fin) et deux autres à l'arraché contre l'Arménie (3-2) et l'Islande (3-2). Mais il restera quand même cette extraordinaire deuxième période contre l'Angleterre, où les Bleus ont fait tourner en bourrique les inventeurs du football en finissant le match par une mémorable passe à dix. Ils recommenceront contre le Portugal (4-0) en 2001 et en Allemagne (3-0) en 2003. Deux années impaires... Sur un air des seventies 2005 ressemblera-t-elle à 1999 ? Comme on connaît la fin de l'histoire, on pourrait l'espérer : une fois la qualification acquise sur un coup de poker (égalisation de l'Ukraine sur une boulette du gardien russe alors que la France n'était que deuxième, but décisif de Trezeguet le dernier soir, répétition générale de celui contre l’Italie), les Bleus évitaient les barrages et finissaient l'année par une victoire sympathique sur des Croates dépassés (3-0). Et entamaient le grand marathon qui allait les expédier sous le ciel orange de Rotterdam avant de les fracasser sur les récifs d'Incheon et de les abandonner sur une plage de Lisbonne. Il n’y a pas de récifs à Incheon ? Et les métaphores, alors? Pour autant, même privée de phase finale, 2005 ne manque pas d'intérêt. Les Bleus se préparent déjà à deux matches couperet à l'automne, à Dublin et en Suisse, où se jouera probablement l'une des deux premières places du groupe. Voilà qui rappellera à la génération pré-Mitterrand les glorieux Bulgarie-France ou Eire-France des années 70. À condition, bien sûr, de ne pas griller des cartouches en mars en Israël et contre les Helvètes. Parions que depuis qu'il a planté quatre buts à Barthez l'an dernier avec Rennes, Alexander Frei doit en avoir les crampons qui le démangent... Pour des matches amicaux qui ressemblent à quelque chose On regrettera toutefois la frilosité des matches amicaux, au sens figuré bien sûr, même s'il vaudra mieux bien se couvrir le 9 février contre la Suède à Saint-Denis. Les Bleus, qui n'ont pas joué l'Argentine depuis 1986 (!), gagneraient à rencontrer des équipes de haut niveau pour s'aguerrir et préparer au mieux la prochaine coupe du monde. L'Italie, l'Espagne ou le Portugal seraient probablement de meilleurs tests que la Bosnie ou la Pologne. Sans parler des revanches que nous doivent, en vrac, le Sénégal, le Danemark, la République tchèque ou la Grèce, nos derniers tombeurs. Mais la Fédération n’en prend pas le chemin, malgré un alléchant Angleterre-France dans le nouveau Wembley (au printemps 2006). Surtout, on évoque déjà un match politico-diplomatique en Chine en novembre. Comme si la tournée mondiale 2000-2001 (Afrique du Sud, Extrême-Orient, Chili et Australie) n'avait pas servi de leçon... C'est l'oncle Arsène qui va être content. Pour finir, on espère toujours un match d'adieux pour les Zidane, Thuram, Desailly et Lizarazu, d'autant que trois d'entre eux sont encore en activité et pourraient sans problème jouer une heure. À moins que l'on craigne qu'ils fassent de l'ombre aux petits nouveaux? Quant au stade de France, la désaffection d'un public parfois qualifié de Footix et la litanie de mauvais matches en 2004 (quatre fois 0-0 et une victoire à l'arraché dans les dernières secondes contre l'Ukraine) ne le disqualifient-elles pas pour les rencontres à venir? N'y a-t-il pas moyen de s'asseoir sur le diktat du consortium (cinq matches par an à Saint-Denis) et d'organiser des matches à Lens, Nantes, Bordeaux ou Lyon?

Réactions

  • Raspou le 31/01/2005 à 04h59
    Prems

    Comme je ne voudrais pas ne dire que ça, je rajoute: "oh, pauvres petits pitchounets qui se lassaient de disputer ou de voir des phases finales, c'est pas humain, ça, dis donc, comment peut-on être si cruel avec des footballeurs et des télé-spectateurs si gentils et si innocents?". Pas d'inquiétude, je nous sens bien partis pour remédier au problème de manière durable...

    Vous vous rendez compte que ça fait 20 ans qu'on ne s'est pas qualifié sur le terrain pour une Coupe du Monde?


    Voilà, je ne suis pas sûr que ça ait plus de valeur ajoutée que le simple "prems" (et en plus, si ça se trouve, je me suis fait griller), mais j'ai la conscience en paix.

  • Portnaouac le 31/01/2005 à 09h20
    Deuz'

    Chacun voit midi à sa porte, Raspou, mais pour ma part, je suis relativement convaincu que la qualification pour 2002 a été obtenue sur le terrain.

    Certes c'était en 98 et il n'a pas été nécessaire, ensuite, de passer par les phases qualificatives ; ce sont néanmoins les performances obtenues sur le terrain qui ont conduit à la qualification pour 2002.

    Maintenant, une fois dépassée cette petite imprécision, je te rejoins sur le constat, dont la portée (incontestable en ce qui concerne les Coupes du Monde) me semble cependant devoir être limitée, dans la mesure où les bleus sont parvenus, pendant cette période, à se qualifier pour les championnats d'Europe à l'issue de phases qualificatives.

  • tatayé le 31/01/2005 à 14h35
    Un match amical à Bonal!!!

    Ok je sors...

  • NoNo93 le 01/02/2005 à 10h10
    "Faut-il aller chercher plus loin les raisons du naufrage coréen ou du désastre lusitanien ? Sept phases finales en huit ans, dont cinq d'affilée, même une bête ne le ferait pas. Alors, un footballeur..."

    Nyah????

    Me semble que y'a des équipes suivant à peu près ce genre de rythme (allez au moins une : le Brésil avec des déplacements un peu plus éprouvant pour ses joueurs jouant la plupart en Europe) et qui se plaignent pas trop ou arrive encore à faire qqchose, ah bien sûr ils ont le "courage" d'envoyer des équipes de jeunes s'aguerrir en coupe des confédérations histoire de préparer l'avenir? D'ailleurs à l'écrire me semble pas que c'était tout à fait l'équipe type qui avait fait le voyage pour les coupes des confédérations, quelques cadres c'est vrai mais bcp d'essais aussi...
    Bref comme explication des déroutes de 2002 et 2004, ça me semble bien léger (limite c'est pas notre faute c'est la faute du calendrier, des déplacements, des blessures etc. Comme si les autres sélections ne rencontraient pas les mêmes problèmes. Bref si y'avait pas de raisons obscures la France devait bien sûr gagner c'est marqué dans le marbre)

  • om93 le 01/02/2005 à 11h11
    Deux réactions à cet article, en ce qui me concerne :
    - "un match d'adieux pour les Zidane, Thuram, Desailly et Lizarazu, d'autant que trois d'entre eux sont encore en activité" : c'est une erreur involontaire ou c'est une vanne ? Quel serait, pour l'auteur, celui des 4 qui ne serait plus en activité ? Car, même si je trouve la fin de carriére du grand Marcel plutôt triste, il me semble qu'il "joue" encore, même si c'est au Quatar. A moins que cette réflexion s'applique au basque ex-bondissant, auquel cas je serais plus d'accord :-) ?

    - "d'organiser des matches à Lens, Nantes, Bordeaux ou Lyon?" : et pourquoi pas à Marseille ?

  • paulo les gaz le 01/02/2005 à 11h25
    parce que les seuls matchs de ces dernières années qui n'ont pas eu lieu à Paris ont eu lieu à...


    Marseille

  • om93 le 01/02/2005 à 11h30
    "paulo les gaz - mardi 1 février 2005 - 11h25
    parce que les seuls matchs de ces dernières années qui n'ont pas eu lieu à Paris ont eu lieu à...


    Marseille "

    --->Dans ce cas, autant pour moi. Surement de la vieille paranoia marseillaise...

    Sinon, vous avez trouvé qui, d'après l'auteur, serait le retraité parmi Zidane, Desailly, Lizarazu et Thuram ?

  • Jonathan Sifflercetrain le 01/02/2005 à 12h18
    ah non, paulo !
    depuis 2000, les matches en province des Bleus ont été à Marseille mais aussi à Lens, Nantes, Saint-Etienne, Lyon et Rennes.

  • paulo les gaz le 01/02/2005 à 12h24
    Un match à Lyon depuis 2000?

    Pendant la coupe des confédérations, trop bien!

    On parle d'une vraie tournée en France avec des matchs partout (Marseille compris, je pense que le propos de l'article n'est pas d'exclure Paris ou Marseille, mais de rappeler que toute la France aime son équipe)!

    Et pour le "province", rien que de lire ce mot j'ai des frissons...
    Découpons la france en trois: Paris-Banlieue-Province!

  • Jonathan Sifflercetrain le 01/02/2005 à 12h43
    "On parle d'une vraie tournée en France avec des matchs partout (Marseille compris, je pense que le propos de l'article n'est pas d'exclure Paris ou Marseille, mais de rappeler que toute la France aime son équipe)!"


    Je suis tout à fait d'accord, les Bleus avaient gardé un fort soutien populaire en 94-96 parce qu'ils étaient allés jouer à St-Etienne, Auxerre, Caen, Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Nîmes ...
    maintenant, les matches joués en province (terme non méprisant pour moi et signifiant simplement en France et ailleurs que Paris) se font rares.
    de plus, j'ai le souvenir que Domenech, entraîneur des Espoirs, était partisan de jouer des matches de compétition dans le cadre le plus hostile pour l'adversaire : ainsi, plutôt qu'au Stade de France où l'on a joué à l'extérieur, il aurait été préférable de jouer à Toulouse ou Bordeaux.
    l'équipe de France sera (à mon avis) mieux accueillie à Marseille, Lens, Nantes, Montpellier, Lyon, Saint-Etienne, Strasbourg, Metz, Sochaux, Toulouse, le Parc des Princes, Bordeaux et j'en oublie qu'au SdF
    mais, comme l'ambiance dans le stade n'est pas un critère décisionnel ...
    l'expérience Rennaise de la Bosnie n'est peut-être pas non plus pour encourager la FFF à jouer ailleurs qu'à St-Denis (mais était-ce une bonne idée d'y aller en août ?)

La revue des Cahiers du football